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À La Une - Liban

Réfugiés syriens : le gouvernement Hariri prépare un nouveau plan d'action

Une feuille de route dans le mois qui vient, promet le ministre d’État pour les Affaires des déplacés.

La commission ministérielle chargée du dossier des réfugiés syriens installés au Liban s'est réunie le 13 janvier au Grand Sérail sous la présidence du Premier ministre Saad Hariri. Photo Dalati et Nohra

La commission ministérielle chargée du dossier des réfugiés syriens installés au Liban, qui s'est réunie vendredi au Grand Sérail sous la présidence du Premier ministre Saad Hariri, a l'intention d'élaborer un nouveau plan d'action commun sur lequel devront s'entendre l'ensemble des formations politiques.

"Saad Hariri a demandé des rapports détaillés sur les conséquences économiques et sociales de la crise des réfugiés syriens", a déclaré le ministre d’État pour les Affaires des réfugiés Mouïne Merhebi à l'issue de la première réunion de cette commission. M. Merhebi a également exprimé l'espoir qu'"une feuille de route politique commune soit élaborée dans le mois qui vient".

De son côté, le ministre des Affaires sociales, Pierre Bou Assi, a confirmé que "le Liban parlera d'une même voix et appliquera un seul et même plan pour affronter la crise des réfugiés syriens en renforçant ses capacités d'accueil et d'absorption des répercussions de cette crise".

Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a exprimé son optimisme. "Nous avons entendu des discours nouveaux et satisfaisants sur ce sujet", a-t-il déclaré.

 

(Lire aussi : Le Liban secoué par des vagues successives de réfugiés)

 

La commission, qui reprend les chantiers étudiés au sein de la cellule de crise formé sous le gouvernement précédent présidé par Tammam Salam, comprend également le ministre de la Santé, Ghassan Hasbani, celui de l'Éducation, Marwan Hamadé, celui des Travaux publics, Youssef Fenianos, celui des Finances, Ali Hassan Khalil, celui de l'Economie Raëd Khoury, ainsi que le ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk.

"L’État libanais doit avoir une stratégie et négocier d'une seule voix, sans que chaque ministère ne réclame individuellement l'aide de la communauté internationale. Nous voulons une politique globale", avait affirmé mercredi le ministre de la Culture Ghattas Khoury, qui présentait les décisions prises lors du dernier Conseil des ministres.

La question des réfugiés syriens a notamment été à l'ordre du jour de la tournée diplomatique en début de semaine du président Michel Aoun, à la tête d'une large délégation ministérielle, en Arabie saoudite et au Qatar. Lors de ce déplacement, les responsables libanais avaient insisté sur l'importance d'arriver à une solution politique en Syrie qui rétablirait la stabilité et mettrait fin aux souffrances des réfugiés syriens.

Le Liban, qui compte aujourd'hui près de cinq millions d'habitants, accueille plus d'un million de Syriens inscrits auprès du Haut commissariat de l'Onu pour les réfugiés.

 

 

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