Quelqu’un m’a dit...

Sous les feux de la rampe...
Tapis rouge déroulé au Casino du Liban à l'occasion de la 4e édition des trophées francophones du cinéma, au cours desquels dix-sept pays d'Europe, d'Afrique, du Maghreb et le Vietnam ont célébré le 7e art dans toute sa diversité. Présidé par le grand cinéaste Costa-Gavras, l'événement a rassemblé autour de Wadad et du ministre de la Culture Rony Arayji, le PDG de la Société générale de banque au Liban (SGBL) Antoun Sehnaoui, partenaire de l'évènement et grand mécène de la culture (il soutient les festivals de Beiteddine et de Baalbeck, le festival du film international, le Beirut Art Center, Génération Orient, etc.), ainsi que l'ambassadeur de France Emmanuel Bonne, accompagné de Michel Barnier, ancien ministre et négociateur en chef de la Commission européenne, chargé de la conduite des négociations avec le Royaume-Uni ; Christina Lassen, chef de la délégation de l'Union européenne et l'ambassadeur de Belgique, Alex Lenaerts (fou de bonheur de voir son pays décrocher deux prix) ; Adam Ouane, administrateur de l'organisation internationale de la francophonie, qui a applaudi vivement l'humoriste canadien d'origine algérienne Reda Saoui. Maîtresse de cérémonie, rayonnante, l'actrice libanaise Rita Hayek en robe signée Nathalie Karam rivalisait d'élégance avec la Marocaine Loubna Abidar, en Karoline Lang, qui a reçu le trophée de l'interprétation féminine 2016 pour son rôle dans le film du Franco-Marocain Nabil Ayouch Much Loved. Les Libanais n'étaient pas en reste : le trophée d'honneur a été décerné à Jocelyne Saab pour l'ensemble de son œuvre ; et Hady Zakak a été primé pour son documentaire Kamal Joumblatt, témoin et martyr. La soirée, qui n'avait rien à envier aux cérémonies internationales, a regroupé producteurs, vedettes et socialites, notamment le Mauritanien Abderrahmane Sissako, César du meilleur réalisateur en 2015, la présidente de la Fondation Liban Cinéma Maya de Freige (sans Nabil en voyage), Khaled Mouzannar (en solo, Nadine Labaki étant en plein tournage), le directeur adjoint de la SGBL Philippe Dubois, le producteur Georges Choucair, Julia Kassar, Farid et Philippe Aractingi, accompagnés de leurs épouses, Lynn escortée de Nicolas Kassatly, Hala au bras de Joe Saddi, Véronique Aulagnon, directrice de l'Institut français et son adjoint Luciano Rispoli. Dans l'assistance également, Frédéric Domont, Lara Saba, Pierre Rabat, Câline et Sleiman Maarawi, Carole Hajj, Émile Chahine, Bruno Tabbal, Jeanine et Michel de Chadarevian, le député Simon Abi Ramia, Joanna et Cynthia Baloglou, Cynthia Sarkis Perros, sans oublier notre collègue Colette Khalaf, ainsi que le directeur général de France24 Marc Saikaly, et Yves Bigot, directeur général de TV5monde qui, avec la LBCI, ont retransmis la cérémonie. Les membres de l'association des trophées et quelques invités se sont ensuite retrouvés au Liza, trinquant à la Francophonie et aux frères Lumière...

Ils ont délié les cordons de leurs bourses
Près de 700 personnes se sont retrouvées à dîner au Biel sous la bannière d'une cause qui touche de plus en plus de familles au Liban : le Children's Cancer Center Lebanon (CCCL), qui offre gratuitement aux patients démunis les traitements contre le sale crabe. Pour cette cuvée 2016, le montant des dons a atteint plus de 900 000 dollars, et neuf enfants ont été pris en charge (jusqu'à leur guérison) par Rose Choueiri, Amal Hourani, hajj Kassem Tajeddine, Raymond Audi, Dar el-Handassa, Alfa et MTC, la municipalité de Beyrouth et un leader politique qui a requis l'anonymat (c'est peu commun !). Les soins, souvent longs, s'élèvent à 55 000 dollars par an pour chaque patient, mais permettent un taux de guérison de près de 80 %. Très émouvant, Ricardo Karam (touché personnellement par le cas de son fils) a pris la parole pour témoigner du déchirement des parents et du stress permanent de tout l'entourage. Mais l'ambiance de bonne humeur a pris le pas avec l'entrée en scène de 50 petits rats qui ont interprété, au sein d'un décor féerique, des extraits du répertoire classique, Casse-Noisette. Un conte de Noël adapté par Élissar Caracalla, auquel ont succédé un concert jazzy donné par Cyntia et des Noëls chantés par Marc Reaïdy et Corine Metni. Engagés ce soir-là aux côtés du CCCL, Roger Bakhos (créateur de lumière des spectacles) et la petite fabrique à évènements FIF15N de Mona Kamand et Rhéa Aridi ont offert gratuitement leurs services.

Le show en continu...
Prélude aux fêtes de fin d'année, l'hôtel Gefinor Rotana a déployé un décor luxuriant et un programme extravagant pour accueillir les convives d'Amal et Rima Hourani et de leur fille Soha. Au menu, le répertoire traditionnel des Christmas carols par un collectif de musiciens habillés comme des pages du Moyen Âge ; une pop singer endiablée qui a affolé le dancefloor. Même le très sérieux économiste Akram Hamadé a chaviré ! L'ambiance, complètement survoltée, s'est poursuivie avec les chanteuse et danseuse orientales qui ont occupé admirablement la scène. En bref, une fusion de styles variés appelant à la fête et à la danse les 150 invités, parmi lesquels Arlette et Chakib Cortbaoui, Amal et le président Chucri Sader, Vasso Salam, Lelita et Bassam Diab, Nayla et Khalil Arab, Nabila et Adnan Akkaoui, Ibtissam et Waël Abouchacra, Najah et Imad Taher, Salwa et Samir Khoury, Taghrid et Khalil Khoury, etc.

Azza débarque à Beyrouth
Samedi et dimanche prochains, chez l'architecte Simone Kosremelli (alias Dahab), rue Pasteur, la célèbre créatrice de bijoux égyptienne Azza Fahmy présentera en personne deux collections : l'une inspirée du patrimoine arabe, gravée de vers soufis et de dictons anciens, l'autre plus fashion, dont l'originalité a fait craquer le British Museum, Naomi Campbell et la reine Rania de Jordanie ! Et soyez rassurés, il y en a pour toutes les bourses !

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