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« Amir el-Layl », une histoire d’amour et d’époque applaudie malgré tout

Ramy Ayach et Dalida Khalil. Photo LBCI

Amir el-Layl est un feuilleton libanais dont le succès populaire ne laisse planer aucun doute. Malgré les critiques sévères dont a été victime l'acteur principal (et par ailleurs chanteur) Ramy Ayache, dont la prestation est un peu trop figée, et la scénariste Mona Tayeh, accusée d'avoir commis plusieurs erreurs historiques, ce drame romantique s'en est bien sorti. Les costumes, les lieux de tournage, les voitures et les maisons d'époque soigneusement choisis par le réalisateur Élie Berberi, qui a dû prendre la relève de Fadi Haddad, qui avait démissionné en cours de route, ont eu leur effet sur un public, pour la majorité féminin, complètement conquis. Les raisons de ce succès sont différentes pour les uns et les autres, mais le résultat positif est flagrant, ne serait-ce qu'à l'aune des diverses réactions. Si certains suivent attentivement Ramy Ayache, d'autres lui préfèrent sa partenaire à l'écran, Dalida Khalil, devenue célèbre depuis Helwi wou Kezzebi, ou encore le couple Assaad Rechdan et Hiyam Abou Chedid.

Bien que la catégorie ciblée soit la même, Amir el-Layl a dépassé d'une bonne distance le feuilleton concurrent sur la MTV, Metl el-Amar. De nombreuses téléspectatrices avouent même ne pas planifier une sortie ou un dîner qui coïnciderait avec la diffusion d'un épisode de leur feuilleton désormais préféré. D'autres, contraintes de rater plusieurs épisodes, prennent le soin de charger un proche de l'enregistrement en leur absence. Certains avouent être devenus de fidèles téléspectateurs après avoir visionné quelques passages pour échapper au stress de la vie quotidienne et comme alternative à leur vie sentimentale par trop routinière.

Qu'est-ce que c'est, en réalité, Amir el-Layl ? Ramy Ayache joue le rôle du prince Omar qui a perdu sa femme, le laissant seul avec leur fille unique, très attachée à sa tante maternelle Farah, Dalida Khalil. Cette dernière se voit forcée alors de se marier avec le prince malgré ses sentiments mitigés. Elle lui reproche son caractère difficile et sa vie de débauche auprès de ses maîtresses. Évidemment, aucune problématique ne se pose et l'œuvre ne cache aucun mystère pour les téléspectateurs, conscients dès les premiers épisodes que Farah finira par tomber amoureuse de son prince de mari malgré toutes ses appréhensions. Mais l'histoire, aussi simple soit-elle, a fini par capter les cœurs des incorrigibles romantiques. Une belle brochette d'acteurs vient pimenter ce feuilleton dramatique qui nous replonge dans les années 30 du siècle dernier sous le mandat français et avant la naissance du Liban indépendant.

On retiendra ainsi Peter Semaan, Hyam Abou Chedid, Assaad Rechdane, Nagham Abou Chedid, Mayss Hamdan, Nahla Daoud, Pierrette Katrib, Rawan Tahtouh et Wajih Sakr, sans oublier la belle Tunisienne Leila ben Khalifa, que les Français connaissent bien. C'est le tandem Hyam Abou Chedid et Assaad Rechdane qui se démarque par son jeu. Quant à la Tunisienne Mayss Hamdane, elle s'est surpassée dans son rôle d'artiste de cabaret, dotée qu'elle est de facultés de chant exceptionnelles.

Voilà un feuilleton qui ne prétend pas s'élever au rang des mégaproductions internationales aux budgets pharaoniques, mais qui promet de vous divertir en vous offrant un voyage dans le temps, à quelques détails près. Un voyage dans l'ensemble agréable dans les sphères de la société bourgeoise au milieu de la cour des princes féodaux où il faisait bon vivre et aimer loin de la misère du peuple entre les deux guerres. De dimanche à mercredi sur la LBCI à 20h40.

 

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