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Liban

Gouvernement : nouveaux contacts entre Bassil, Geagea et Hariri pour la levée des obstacles

Les propos tenus hier par le ministre sortant de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, selon lesquels le ministère est prêt à tenir les législatives conformément à loi électorale de 1960, notant que toute autre législation nécessitera une prorogation technique du mandat de la Chambre, ont fait dire à certains que le retard à former le nouveau cabinet a causé une perte de temps qui aurait pu être investi dans l'élaboration d'une nouvelle loi électorale.
Face à ce tableau, des sources bien informées ont fait savoir que « le ministre sortant des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre (CPL), Gebran Bassil, entend intensifier les contacts relatifs à la formation du gouvernement. Ces contacts incluront le chef des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, ainsi que le Premier ministre désigné, Saad Hariri ».
« Après des concertations avec le président de la République, Michel Aoun, sur les obstacles qui entravent la formation du nouveau cabinet, le chef de la diplomatie évoquera avec MM. Hariri et Geagea les meilleurs moyens de faire face aux accusations lancées contre le tandem CPL-FL de retarder la naissance du nouveau cabinet » (allusion aux propos tenus par le député d'Amal Ayoub Hmayed selon lesquels les nouveaux alliés chrétiens seraient responsables du retard observé actuellement dans la formation de la nouvelle équipe ministérielle de Saad Hariri), ajoute-t-on de même source avant de poursuivre : « À l'heure où les "adversaires" politiques du tandem CPL-FL l'ont appelé à modifier la clause de leur accord portant sur les portefeuilles ministériels, afin de permettre au nouveau cabinet de voir le jour, MM. Geagea et Bassil n'entendent pas opter pour ce choix, en dépit de toutes les pressions. D'autant que le parti de Samir Geagea n'a pas manqué d'abandonner le portefeuille régalien qu'il réclamait pour faciliter la tâche à Saad Hariri. »
Dans les mêmes milieux, on fait savoir que « le Premier ministre désigné veut faciliter les choses », mais on ne manque pas toutefois d'indiquer que Michel Aoun et Saad Hariri pourraient opter pour un cabinet de technocrates, sachant que ce choix pourrait bien faire perdre au nouveau mandat le prestige qui a accompagné son début.

Les propos tenus hier par le ministre sortant de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, selon lesquels le ministère est prêt à tenir les législatives conformément à loi électorale de 1960, notant que toute autre législation nécessitera une prorogation technique du mandat de la Chambre, ont fait dire à certains que le retard à former le nouveau cabinet a causé une perte de temps qui aurait pu...

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