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Lifestyle - les potins

Quelqu’un m’a dit...

Sarah Trad et Nadia Mikdashi.

La magic Factory
Le pape du Pop Art Andy Warhol aurait, lui même, applaudi le décor de la Factory, élaboré par Caractère (Alain Hadifé et Danielle Mallat) pour la soirée annuelle de Skoun, qui s'est déroulée à l'usine Abroyan à Bourj Hammoud. Pour régénérer l'esprit pop, une voiture rouge d'époque à l'entrée, un clin d'œil local avec les Dabké, Unica et Tutti Frutti étalés sur une charrette bariolée, des mannequins en robe à petit pois blancs ou noirs, des Austin Power et autres Wonder Women qui déambulaient d'une salle à l'autre. Un salon de coiffure à l'air du temps avec bigoudis et casques sèche-cheveux était même à la disposition des dames qui ont redoublé d'imagination pour se créer un look sixties des plus fun.
Warhol aurait rêvé de captiver Sarah Trad et Hala Saddi (toutes les deux en couleur à haute dose avec un brin de sensualité), Yola Njeim (en bottes à damiers), et tout autant Naji Morcos en perruque blonde et lunettes de soleil rigolotes.
Deux célébrissimes Maria étaient à l'honneur ce soir-là : Maria Bucellati, la petite-fille du prince des orfèvres, au bras d'Élie Saab Jr et Maria Pomellato accompagnée d'Hubert Fattal. Ne voulant en aucun cas rater la soirée, Hawazen Bakhsh, Hala et Amr Gabani, Rola et Samir Ataya ont débarqué d'Arabie saoudite. Maria Osseimi, Huda Baroudi et Lina Chamaa étaient là, ainsi que Nayla Moawad, l'ambassadeur de Grande-Bretagne Hugo Shorter et son épouse Laura ; l'ambassadeur d'Australie Glenn Miles et sa femme Kathryn et celui de Suisse François Barras. Présents également Nagib Tabbah, Yasmina et Walid Raphaël, Joëlle et Karim Hamadé, Caroline et Marc Tabourian, Marielle et Michel Moawad, Raya et Anthony Nahas, Katy Sami, Nelly Zeidan, Raëd et Marianna Bassatny, Randa Ali Ahmad, Hania Hussami et tant d'autres.
L'infatigable membre honoraire Misou Kharrat recevait ce beau monde avec Najat Assi, Joe Saddi et Cherine Taleb (dans une robe aux plissés soleil digne d'une star). Vers 23 heures, une foule de jeunes et de moins jeunes se pressait dans la Lolli-Pop Room où Laura Ayoub a présenté une mini-performance de Pol dance très applaudie. Les DJs Ayla, Charbel Habr, Jana Saleh et Nice Cream ont ensuite offert des mixes à la pêche d'enfer. Une soirée aussi festive qu'acrobatique ! Toutefois, pour le centre libanais spécialisé dans lutte contre les addictions, « cette collecte de fonds n'assurera qu'un financement partiel des activités ». « En 2015, nous avons aidé 430 personnes », ont affirmé en cœur Sarah Trad et Nadya Mikdashi, les cofondatrices de Skoun.

Tendance : shopping dans les temples
Sortir d'un musée sans passer par la case boutique relève de l'exploit. D'autant que ces marchands du temple ne se contentent pas de vendre des catalogues mais aussi une flopée de produits dérivés. Celui de l'Université américaine de Beyrouth inaugure demain mercredi 30 novembre son marché de Noël. À cette occasion, les céramistes Karine Lteif, Najwa Nahas et May Ammoun s'en sont donné à cœur joie pour réaliser des citrouilles de toutes les couleurs, tandis qu'en écho, les handicapés de Beit Chabab déclinent les mêmes en bougies. Créées spécialement pour le musée.
On retrouve aussi l'incontournable et imbattable Nathalie Khayat et ses photophores en céramique. Georges Noury et sa maison libanaise 3D transformée en objet utilitaire : photophores, salières, sucriers de toutes les dimensions. Au menu également, les plats et bols d'Ahmad Deif et les crèches en céramique de Mona Sayegh. Et bien plus encore.
Mais la vedette incontestée de l'espace reste l'iconique déesse Tanit découverte à Saïda par l'archéologue Claude Doumit Serhal. Avec Karim Chaya, un des acteurs principaux du design libanais, et Kamal Aoun (l'un des lauréats de l'édition 2014 de House of Today), Tanit s'exhibe en magnifique dame qui fait sauter les bouchons. Elle a également inspiré Lina Shammaa qui l'a reproduite en broches de céramique recouverte de feuilles d'or et de cuivre. Ou encore en porte-clés et pendentifs de perles de couleurs, signés Sahag Khajadourian.
Figurent aussi une kyrielle de bijoux pour illuminer la beauté de la femme. Cette année, viennent se joindre à Nada Zeini Vivi Corm et Rosy Farra Afif, Nariée Tchikiladjian qui propose des créations d'inspiration arménienne. Lara Hanna Debs expose ses bracelets de couleur (bracelet for a cause). Pour ranger ces petits trésors, les boîtes en bois de Joyce Khoury Hélou.
Le récup'Art est également au rendez-vous. Les idées ne manquent pas et le talent non plus. Ainsi pour ses colifichets, Vanina œuvre avec Arcenciel pour recycler les canettes et faire travailler les réfugiés. Nour Kays fabrique des sacs à dos avec du nylon recyclé, et c'est plutôt réussi. Et avec la fondation Kafaat, le papier reprend vie pour devenir carte ou bijoux. De l'épuré au plus décalé, l'art se veut 100 % écolo.
Tous les objets ont été choisis et mis en scène par May Abou Adal et Jacquot Ayoub.

Kasr Sacy sous les projecteurs
La fondation Sacy continue sur sa lancée, contribuant au développement socioculturel de la région de Saïda et à la consolidation des liens intercommunautaires. Son objectif actuel est la rénovation du lycée Saint-Nicolas à Aïn el-Mir, acquis par l'archevêché grec-melkite catholique pour pallier le manque d'établissements scolaires dans cette banlieue modeste de Saïda. Saint-Nicolas, dont les portes sont ouvertes à toutes les confessions, est dans un état de délabrement et a un besoin urgent de rénovation qui nécessite un investissement important. Aussi, un dîner de collecte de fonds a été organisé dans le cadre magnifique du khan Sacy où Nicole et Antoine, et leurs enfants Christophe et son épouse Dina, Audrey et son mari Antoine Ariss, ont accueilli 150 amis venus soutenir leur projet. Dans l'assistance, Viviane Debbas, Nicolas Audi, Gaby Debbané, Hoda et Nagi Skaff, Janine et Antoine Maamari, Nayla Abi Karam, Dany et Jean-Marie Megarbané, Maya Tannous, Annie Affeiche, Liliane Moutran, Mona et Hicham Dabaji, Siham et Joseph Naïm, qui ne savaient plus où poser le regard tant il y avait de choses à admirer : les puits, les voûtes et arcades, le hammam et sa coupole de la période mamelouke, etc. Il faut dire que le khan a évolué depuis la période des croisades jusqu'à l'ère ottomane. Samar et Jamil Chammas, Anne de La Rochefoucauld, Mary et Roderick Sursock, Youssef Dib, Nada et Roger Melki étaient également parmi les présents, ainsi que May et Antoine Frem, Fouad Zmokhol, cheikh Farid Dahdah, Lama Tyan, Viviane Eddé et bien d'autres. Tous ont dîné au son du oud de Georges Feghali, après avoir écouté Mgr Élie Béchara Haddad, archevêque grec-melkite catholique de Saïda et de Deir el-Kamar, parler de la présence chrétienne et son ancrage dans cette région foulée par les pieds du Christ.

 

ditavonbliss@hotmail.com

La magic FactoryLe pape du Pop Art Andy Warhol aurait, lui même, applaudi le décor de la Factory, élaboré par Caractère (Alain Hadifé et Danielle Mallat) pour la soirée annuelle de Skoun, qui s'est déroulée à l'usine Abroyan à Bourj Hammoud. Pour régénérer l'esprit pop, une voiture rouge d'époque à l'entrée, un clin d'œil local avec les Dabké, Unica et Tutti Frutti étalés sur...

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