Le ministre algérien de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, a proposé que les pays membres de l’Opep baissent leur production de 1,1 million bpj et que les non-membres de l’Opep baissent leur production de 600 000 bpj. Archives AFP
Alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui tiendra sa réunion mercredi à Vienne, tente de concrétiser un accord sur une première réduction de leur production d'or noir depuis 2008, des doutes persistaient hier sur les chances de parvenir à un consensus entre les producteurs au sein et en dehors de l'organisation.
Suivant un accord provisoire conclu en septembre à Alger, l'Opep a convenu de ramener sa production dans une fourchette comprise entre 32,5 millions et 33 millions de barils par jour (bpj) contre 33,8 millions bpj actuellement. À Vienne, l'Opep doit encore procéder à la répartition des quotas, pays par pays.
Le ministre de l'Énergie saoudien, Khalid el-Falih, a dit hier que Riyad s'en tenait à sa position quant à l'accord d'Alger, suivant laquelle tout le monde devrait coopérer. « Nous nous attendons à ce que le niveau de la demande soit encourageant en 2017 et le marché parviendra à l'équilibre en 2017 même s'il n'y a pas d'intervention de l'Opep, mais une intervention de l'Opep a pour but d'accélérer ce rééquilibrage et la reprise du marché », a-t-il par ailleurs observé au siège social du géant pétrolier Aramco.
De son côté, le ministre algérien de l'Énergie, Noureddine Boutarfa, se rendra aujourd'hui à Moscou dans le cadre des consultations entre pays de l'Opep et non-Opep, selon l'agence de presse APS.
À l'occasion d'une visite à Téhéran, M. Boutarfa a proposé samedi que les pays membres de l'Opep baissent leur production de 1,1 million bpj et que les non-membres de l'Opep baissent leur production de 600 000 bpj. « La baisse des prix du pétrole qui affecte l'économie mondiale doit être stoppée », avait-il déclaré.
(Source : agences)
