Des employés journaliers d'Electricité du Liban, réclamant leur intégration dans la fonction publique, se sont rassemblés jeudi au siège d'EDL, situé à l'entrée de Beyrouth. Photo P.H.B.
Des employés journaliers d'Electricité du Liban, réclamant leur intégration dans la fonction publique, se sont rassemblés jeudi au siège d'EDL, situé à l'entrée de Beyrouth, et ont bloqué plusieurs branches de l'opérateur public au Liban-Sud.
Près de la capitale, les grévistes ont bloqué dans la matinée les entrées du siège de l'entreprise publique après avoir autorisé certains employés à entrer dans leur bureau, précise l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Des négociations avaient été entreprises par la police avec les manifestants pour débloquer l'accès au bâtiment, précise l'Ani.
Toujours selon l'agence, l'EDL va déposer plainte contre les protestataires qui bloquent les accès au siège de l'entreprise publique.
Au Liban-Sud, les employés d'EDL ont organisé à Saïda, Tyr et Nabatiyé des sit-in près des bâtiments abritant les filiales régionales de l'entreprise publique. Ils protestent contre le recrutement de 85 nouveaux journaliers par les prestataires de service.
Engagés pour assurer les opérations de maintenance du réseau et la gestion des factures, les travailleurs journaliers d'EDL manifestent depuis des années pour bénéficier des mêmes avantages que les fonctionnaires réguliers.
En 2012, plus de 1.800 journaliers d'EDL avaient été embauchés par les prestataires de services alors qu'ils réclamaient depuis des années d'être intégrés aux effectifs de l'établissement public.
En août, le conseil d'administration d'EDL avait décidé de prolonger de 4 mois le contrat en base duquel il confie la gestion du réseau à trois prestataires privés, National Electricity Utility Company (NEUC), Bus et KVA.
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