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À La Une - World Policy Conference

Un dialogue avec Assad ne mènerait à rien, affirme Ayrault

Le chef de la diplomatie française a indiqué à Doha que la bataille de Raqqa a commencé "et durera longtemps".

Le chef du Quai d'Orsay, Jean Marc Ayrault, a rejeté ce matin à Doha, au Qatar, l'équation selon laquelle la situation en Syrie a atteint un point tel qu'il faut choisir entre le régime de Bachar el-Assad et le groupe Etat islamique. Photo AFP / KARIM JAAFAR

Le chef du Quai d'Orsay, Jean Marc Ayrault, a rejeté ce matin à Doha, au Qatar, l'équation selon laquelle la situation en Syrie a atteint un point tel qu'il faut choisir entre le régime de Bachar el-Assad et le groupe Etat islamique.

M. Ayrault a réaffirmé la position de la France sur ce plan au premier jour de la 9e session de la Conférence sur la gouvernance mondiale (World Policy Conference, WPC) qui a entamé ses travaux dimanche matin à l'hôtel Sheraton de Doha, à l'initiative de l'Institut français des Relations internationales (IFRI), dirigé par M. Thierry de Montbrial.

La séance d'ouverture de la Conférence a été marquée par des discours de M. de Montbrial, du Premier ministre et ministre de l'Intérieur du Qatar, cheikh Abdallah ben Nasser al-Thani, et de M. Ayrault, qui a tenu par la suite un point de presse à l'hôtel.

Le chef de la diplomatie française a notamment souligné dans ce cadre qu'un éventuel dialogue avec Bachar el-Assad "serait stérile et ne mènerait à rien". Qualifiant le régime Assad de "barbare" et stigmatisant les bombardements contre les quartiers assiégés d'Alep, M. Ayrault s'est déclaré opposé à toute "partition de la Syrie", indiquant par ailleurs que la bataille de Raqqa avait commencé "et durera longtemps", précisant à ce propos que le problème qui se pose au stade actuel est de savoir qui remplacerait Daëch une fois la localité libérée. M. Ayrault a préconisé dans ce cadre que toutes les composantes du tissu social syrien soient présentes à Raqqa, capitale de facto de l'EI, après sa libération. "Ce serait ainsi un modèle pour une Syrie unie", a-t-il notamment déclaré.

Interrogé en outre que les nouvelles orientations de la politique étrangère des Etats-Unis après l'élection de Donald Trump, le chef du Quai d'Orsay a estimé qu'il fallait attendre de connaître l'identité du futur Secrétaire d'Etat avant de se prononcer sur la question.

La Conférence sur la gouvernance mondiale poursuivra ses travaux cet après-midi ainsi que demain, lundi, et mardi prochain, 22 novembre.

 

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commentaires (4)

Il est grand temps que la diplomatie Française soit débarrassée de l'incompétence socialiste !!

Rocchesani Marcel

14 h 46, le 27 novembre 2016

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Commentaires (4)

  • Il est grand temps que la diplomatie Française soit débarrassée de l'incompétence socialiste !!

    Rocchesani Marcel

    14 h 46, le 27 novembre 2016

  • Il vient de re-inventer le fil à couper le beurre. Tous ces politiques qui parlent pour ne rien dire

    FAKHOURI

    15 h 38, le 20 novembre 2016

  • Encore un grand stratège socialiste incompétent ...d'ailleurs ,il n'a aucune qualification, pour exercer cette fonctions ...vu que depuis 30 ans il n'a exercé ses éventuels talents ...que dans le cadre franco/français socialiste, comme Maire socialiste ,puis comme 1er ministre socialiste peu brillant , dans le gouvernement , de la dernière nomenklatura socialiste en Europe !

    M.V.

    15 h 17, le 20 novembre 2016

  • Ça dépend de ce qu'on cherche. Si c'est pour renforcer les bactéries wahabites c'est sûr qu'on arrivera pas à le convaincre . On laisse aux occidentaux le plaisir de les aider mais chez eux.

    FRIK-A-FRAK

    13 h 58, le 20 novembre 2016

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