La réunion hebdomadaire du bloc du Futur. Photo Ani
Les blocs parlementaires du Futur et du Changement et de la Réforme ont appelé hier, à l'issue de leurs réunions hebdomadaires respectives, à la facilitation de la formation du gouvernement.
Réuni hier à la Maison du Centre, le bloc du Futur a demandé à « toutes les forces politiques à saisir ce moment positif et à faciliter le processus mené par le Premier ministre, Saad Hariri, pour former le premier gouvernement du mandat (de Michel Aoun) ».
« Le bloc estime nécessaire que l'ensemble des partis fassent preuve de réalisme politique dans leurs demandes, de manière à accélérer la formation du gouvernement, lui permettant ainsi de s'acquitter de ses devoirs et obligations, en vue d'un retour à la normale du pays aux niveaux national, politique, économique et socio-économique après la longue période de vacance qui a entraîné une accumulation de dégâts », reprend un communiqué du bloc. « Saisir l'occasion actuelle de former le gouvernement selon les directives fixées par le discours d'investiture donnera un grand élan au pays qui se reflétera positivement dans toutes les directions », ajoute le Futur.
Le bloc aouniste a pour sa part précisé qu'il ne prévoit pas « d'accords bipartites ou tripartites pour la formation du gouvernement ». « Nous demandons un gouvernement d'union nationale où tout le monde serait représenté. La priorité est à la formation du gouvernement et à la mise en place d'une nouvelle loi électorale », souligne le bloc dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion.
« Où est la rotation dans l'attribution des portefeuilles ? Il n'y a aucun intérêt national à lier un portefeuille particulier à une confession particulière », précise le communiqué, en critique aux demandes concernant certains ministères, notamment celui des Finances, revendiqué par la communauté chiite. Le bloc du Changement et de la Réforme s'est par ailleurs penché sur sa relation avec les Forces libanaises qu'il a voulu tenir à l'écart des tractations de l'attribution des portefeuilles ministériels. « Notre entente avec les FL est un élément essentiel et sert à redonner vie à la présence chrétienne dans la prise des décisions nationales. Nous espérons que personne ne s'en prendra à cette entente », souligne le communiqué.