Un nouvel élan à la coproduction franco-libanaise

Un nouvel accord de coproduction cinématographique entre la France et le Liban a été signé hier, au musée national, par Audrey Azoulay, ministre française de la Culture et de la Communication, et Rony Arayji, ministre libanais de la Culture.
« Je suis heureuse de signer cet accord aujourd'hui dans ce lieu si culturellement symbolique et synonyme de renaissance et du vivre-ensemble », a indiqué Mme Azoulay, soulignant l'extraordinaire beauté du musée. « L'accord précédant n'a pas porté beaucoup de fruits. Nous espérons que celui-là offrira plus d'opportunités aux cinéastes et apportera plus de projets, car nous sommes avides de cinéma libanais », a poursuivi la ministre.
« Cet accord va redynamiser la coproduction », a souligné pour sa part le ministre Arayji, en invitant les cinéastes désireux d'en savoir plus à contacter le ministère ou la Fondation Liban Cinéma.
« Cet accord répond à d'importants besoins », a indiqué, de son côté, Maya de Freige, présidente de la Fondation Liban Cinéma qui a été chargée en décembre dernier par le ministère de la Culture de renégocier le premier accord de coproduction signé entre la France et le Liban en l'an 2000.
Mme de Freige a ajouté que ce nouveau document « tient compte des évolutions technologiques et réglementaires. Il permettra aux professionnels libanais de bénéficier des dispositifs de soutien financier du CNC – Centre national du cinéma et de l'image animée. Il leur ouvrira les portes de la coopération avec d'autres pays membres de l'Union européenne. Les producteurs et réalisateurs français auront également un accès plus facile aux projets et producteurs libanais avec lesquels ils souhaitent intensifier leur collaboration ».
En signant cet accord, la France et le Liban franchissent une nouvelle étape dans la défense de la diversité culturelle et du cinéma et entendent donner un élan supplémentaire à la riche et dense coopération franco-libanaise dans le domaine des arts et de la culture.