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Liban

Zahra : Des surprises restent possibles... 

Les Forces libanaises s'interrogent sur le point de savoir si le Hezbollah « qui a imposé la vacance présidentielle pendant deux ans et demi est prêt aujourd'hui à lâcher du lest ».

« La séance électorale du 31 octobre peut ne pas être décisive », a affirmé le député FL.

Membre du bloc parlementaire des Forces libanaises, M. Antoine Zahra a exprimé hier des doutes quant à la volonté du Hezbollah de débloquer la présidentielle, en se fondant à ce sujet sur les propos tenus par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans son discours, dimanche soir. « Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué », a souligné M. Zahra dans une interview accordée hier à Radio Orient. « Nous espérons que l'élection aura lieu la semaine prochaine, mais des surprises peuvent toujours se produire, surtout après le discours de sayyed Hassan Nasrallah qui a jugé nécessaire d'aller vers des élections calmes et satisfaisantes pour tous. En d'autres termes, les adjectifs qu'il a associés au scrutin peuvent refléter une volonté d'ajourner celui-ci en attendant de trouver des solutions » au débat autour de l'élection de Michel Aoun à la tête de l'État, a poursuivi M. Zahra.
Selon lui, le fait que le président de la Chambre, Nabih Berry, un des plus farouches opposants à la façon avec laquelle le CPL et le courant du Futur ont concocté leur accord pour débloquer la présidentielle, ne soit pas au Liban jusqu'au 27 octobre « porte à croire que la séance électorale du 31 octobre peut ne pas être décisive ». Le député estime cependant qu'un éventuel ajournement sera de courte durée, « le temps que des contacts puissent être entrepris pour assurer de meilleures conditions » à l'élection de Michel Aoun.
Après avoir rappelé les motivations de l'appui FL au général Aoun, M. Zahra a relevé que depuis que Samir Geagea a solennellement annoncé son soutien au fondateur du CPL, le 18 janvier dernier, « le Hezbollah n'a entrepris aucune démarche pour concrétiser la candidature de Aoun ». « L'initiative de Saad Hariri a embarrassé le parti de Dieu et a fait que le CPL a fini par s'interroger sur ses intentions et sa position, a souligné M. Zahra. Le Hezbollah s'est alors vu contraint de sortir de l'ombre au point de s'engager à montrer ses bulletins pour illustrer le fait que la méfiance du public du CPL était infondée », a expliqué M. Zahra.
Hassan Nasrallah « a prétendu qu'il est nécessaire que toutes les parties soient satisfaites. Nous sommes condamnés à rester optimistes mais attentifs à la possibilité que la présidentielle ne se produise pas le 31 octobre », a insisté Antoine Zahra. Selon lui, une réédition de la première réunion électorale après la fin du mandat de Michel Sleiman est « possible ». « Il se peut que le quorum soit assuré au premier tour et non pas au second », a averti le parlementaire en s'interrogeant sur le point de savoir si « celui qui a imposé la vacance présidentielle pendant deux ans et demi est prêt aujourd'hui à lâcher du lest », en allusion au parti de Hassan Nasrallah. « Au Liban, tout est possible, même les incidents de sécurité qui sont aujourd'hui redoutés parce que certains pays, comme l'Iran, ne veulent pas d'un président Made in
Lebanon. »

Membre du bloc parlementaire des Forces libanaises, M. Antoine Zahra a exprimé hier des doutes quant à la volonté du Hezbollah de débloquer la présidentielle, en se fondant à ce sujet sur les propos tenus par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans son discours, dimanche soir. « Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué », a souligné M. Zahra...

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