En 680, Hussein, petit-fils du prophète Mohammad et troisième imam du chiisme est tué par les troupes du calife omeyyade Yazid, durant la bataille de Kerbala (Irak). D'après la tradition, il a été décapité et son corps mutilé, ce que de nombreux fidèles chiites commémorent chaque année par des actes d'auto-flagellation censés représenter son "martyre".
Au Liban, la commémoration a pris un ton politique. Plusieurs dizaines de milliers de partisans du Hezbollah ont défilé dans la banlieue sud de Beyrouth, ainsi que dans les villes du Hermel (Békaa), Bint Jbeil et Nabatiyé (Liban-Sud), brandissant les drapeaux du Yémen et celui du Hezbollah. Ils répondaient à l'appel du chef du parti Hassan Nasrallah qui avait placé la commémoration cette année sous le signe de la solidarité avec les rebelles chiites houthis au Yémen.
Fait rare, Hassan Nasrallah est apparu en personne mercredi pour s'adresser à la foule, saluant "le courage, la foi et l'honneur" des "centaines de milliers de combattants qui se battent au Yémen depuis plus d'un an et demi", depuis l'intervention de la coalition arabe dans ce pays.
Les images.
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Le martyr des JUSTES devrait être enseigné dans les écoles et non retiré des manuels scolaires comme on vient de faire avec le mien.
21 h 40, le 13 octobre 2016