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Économie

L’après-Brexit se décidera-t-il à New York ?

La Première ministre britannique Theresa May a réuni autour d'une table ronde les dirigeants de Wall Street, notamment de Goldman Sachs, Morgan Stanley, BlackRock, IBM et Amazon. La rencontre avait pour objectif d'atténuer les conséquences du Brexit en encourageant les relations commerciales entre le Royaume-Uni (R-U) et les États-Unis. Ces derniers ont eu l'opportunité d'exprimer leurs inquiétudes et leurs désirs face aux nouveaux accords qui vont découler du Brexit.
Les entreprises souhaiteront éventuellement maintenir le passeport européen pour les sociétés de gestion de portefeuille, ce qui permettrait à Londres de constituer une base d'accès au marché européen. Selon Theresa May, trouver un accord pour que les entreprises disposent d'un terrain d'accès à l'Union européenne (UE) est l'intérêt de tous.
La menace pourrait provenir des pays post-communistes qui ne sont pas à négliger puisque chaque leader de l'UE doit accepter, à l'unanimité, les propositions du R-U. Ces pays bénéficient d'avantages comparatifs car ils peuvent fournir des services à bon marché. La liberté d'échange ne devrait pas se faire que dans un seul sens. La Pologne, par exemple, ne laissera pas les compagnies britanniques absorber des parts de marché alors que ses propres citoyens sont privés de telles opportunités au R-U. Cependant, May demeure confiante, car selon elle, il sera avantageux pour les 27 pays membres de l'UE de signer un accord. Londres est jusqu'alors un espace attractif à l'échelle mondiale. Les grandes entreprises se sont basées dans la ville parce qu'elle permettait, entre autres, d'établir des opérations avec le reste de l'Europe. La City pourrait perdre environ 100 000 employés (selon le London Stock Exchange), dont 40 000 proviendraient des grandes banques américaines. Si ces dernières doivent être délocalisées, Londres assistera au départ de milliers de banquiers qui feront leurs valises en direction de Francfort, Paris ou Dublin.

Cet article est réalisé par Fidus

La Première ministre britannique Theresa May a réuni autour d'une table ronde les dirigeants de Wall Street, notamment de Goldman Sachs, Morgan Stanley, BlackRock, IBM et Amazon. La rencontre avait pour objectif d'atténuer les conséquences du Brexit en encourageant les relations commerciales entre le Royaume-Uni (R-U) et les États-Unis. Ces derniers ont eu l'opportunité d'exprimer leurs...
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