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Liban

À Hazmieh, un projet en cours

Contrairement aux municipalités du Metn et du Kesrouan, celle de Hazmieh n'a pas connu la même crise cette fois. Ainsi que l'explique le président du conseil municipal Jean Asmar à L'OLJ, « les déchets de la ville, à l'instar des localités de la banlieue sud de Beyrouth, sont acheminés vers Costa Brava et non Bourj Hammoud, d'où le fait qu'elles sont collectées normalement ».
Jean Asmar est d'ailleurs fier de la prestation de son conseil municipal au cours de la crise des déchets qui a éclaté en juillet 2015. « Nous n'avons pas cessé de collecter les ordures, affirme-t-il. Il est vrai qu'au début, nous devions les stocker quelque part. Mais finalement, nous avons pu signer un contrat avec l'usine de traitement de Saïda. »
M. Asmar souligne que sa municipalité avait également commencé le tri à la source, équipant chaque immeuble de deux bennes à sa porte pour les déchets organiques et recyclables, « mais cette démarche n'a plus de sens depuis que Sukleen collecte à nouveau les déchets, prélevant indistinctement les sacs à recycler et les autres ».
À l'avenir, comme bien d'autres présidents de municipalité, il refuse « de rester à la merci de quiconque », en référence aux crises à répétition qui mettent les autorités locales devant le fait accompli (voir L'OLJ du lundi 29 août). « Nous avons présenté à l'Union européenne un dossier pour la construction d'une usine de tri et de compostage, affirme-t-il. Nous attendons la réponse pour bientôt. Il s'agit d'un projet que nous entreprenons avec deux autres municipalités, Furn el-Chebback et Chiyah. Une municipalité à proximité a accepté de nous fournir un terrain loin des habitations, en échange de la gestion de ses déchets. »
Jean asmar dit attendre une réponse autour du 10 septembre, précisant que les municipalités devraient s'acquitter de 20 % du budget total du projet. L'une des conditions posées par l'UE est d'avoir des partenaires : ce sera l'association Arcenciel pour le recyclage et une entreprise dans la Békaa pour l'incinération des déchets inertes.
Interrogé sur les délais, Jean Asmar espère que l'usine sera prête, si toutes les approbations sont accordées, fin 2017, pour le traitement de 150 à 200 tonnes par jour.

Contrairement aux municipalités du Metn et du Kesrouan, celle de Hazmieh n'a pas connu la même crise cette fois. Ainsi que l'explique le président du conseil municipal Jean Asmar à L'OLJ, « les déchets de la ville, à l'instar des localités de la banlieue sud de Beyrouth, sont acheminés vers Costa Brava et non Bourj Hammoud, d'où le fait qu'elles sont collectées normalement ».Jean...

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