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Liban - Conseil des ministres

La Commission sur la sûreté alimentaire voit enfin le jour

Réuni en séance ordinaire sous la présidence de Tammam Salam au Grand Sérail, le Conseil des ministres a approuvé hier le processus de nomination du président et des membres du conseil d'administration de la Commission sur la sûreté alimentaire. Ces nominations seront assurées par le biais du ministère d'état pour la Réforme administrative et le Conseil de la Fonction publique. Plusieurs collectifs de la société civile avaient fait campagne ces dernières semaines pour presser le gouvernement de former cette commission qui relèvera directement de l'autorité de la présidence du Conseil. Tout en se félicitant d'avoir obtenu gain de cause, sur papier, les collectifs se sont promis hier de veiller à ce que la commission soit formée et devienne opératoire.

Par ailleurs, le cabinet a décidé de confier à une commission d'experts l'examen de la demande présentée par la municipalité de Beyrouth concernant la destruction thermique des déchets de la capitale, selon la technique waste-to-energy.

 

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Traitement spécial des déchets de Beyrouth
« La commission chargée du suivi de l'application du plan temporaire de gestion des déchets à l'échelle nationale sera également responsable d'étudier la mise en place d'un plan durable et d'en tenir informé le Conseil des ministres », a indiqué le ministre de l'Information, Ramzi Jreige, à l'issue de la séance.
« Le cas de la municipalité de Beyrouth sera étudié à part. Le plan durable devra prendre en considération la demande de la municipalité de Beyrouth d'en être exclue », a-t-il précisé. « Une commission spéciale sera chargée d'examiner cette demande », a indiqué le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk.

Selon la chaîne locale LBCI, l'exécutif estime que « cette demande est encore floue, en l'absence de plan précis autour de cette technique de traitement des ordures ménagères ». De fait, une centrale devrait nécessairement être installée dans le cadre de tout plan destiné à transformer les déchets en énergie.
De son côté, le ministre d'état pour la Réforme administrative, Nabil de Freige, a assuré que « toutes les municipalités ont la capacité de choisir de transformer leurs déchets en énergie ». Toutefois, et dans le cas précis de la capitale, en l'absence de ce choix, « le plan quadriennal de gestion des déchets adopté par le gouvernement est clair, les déchets de Beyrouth seront acheminés sur les sites de Costa Brava et de Bourj Hammoud ».

Le dernier plan gouvernemental en date sur la gestion des déchets avait été adopté par le gouvernement en mars dernier, pour sortir de la crise qui sévissait depuis juillet 2015. Il repose principalement sur la création de deux décharges côtières pour les déchets de Beyrouth et du Mont-Liban, à l'exception des cazas de Aley et du Chouf.

 

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Report de l'examen de plusieurs dossiers
Le gouvernement a également examiné le dossier du manque d'enseignants dans plusieurs régions du Liban. M. Jreige a indiqué que « le gouvernement a accepté la demande du ministre de l'Éducation, Élias Bou Saab, de faire appel à des professeurs à la retraite pour occuper des postes vacants dans les établissements publics manquant de personnel ». Cependant, le dossier de l'augmentation du nombre de professeurs dans l'enseignement secondaire a été reporté en raison de l'absence du ministre des Finances, Ali Hassan Khalil.

Avant la réunion, M. Bou Saab avait déclaré que 3 000 postes d'enseignants supplémentaires étaient nécessaires pour combler les manques. Il avait par ailleurs exprimé l'espoir que « les nominations à l'Université libanaise interviendront le plus rapidement possible ».
Il y a lieu de noter que près de 200 enseignants ayant réussi aux examens du Conseil de la Fonction publique ont manifesté, aux abords du Grand Sérail, pour faire pression et obtenir leur titularisation, qu'ils attendent depuis quatre ans.

Par ailleurs, le gouvernement a accepté, sur demande de Nouhad Machnouk, la formation d'une commission chargée d'examiner la question des compensations financières liées à l'installation de réfugiés palestiniens sur des biens-fonds privés.

Le dossier des nominations sécuritaires n'a pas été abordé en raison de l'absence du ministre de la Défense, Samir Mokbel. Même sort pour les dossiers liés au secteur des Télécoms, en raison de l'absence du ministre en charge du dossier, Boutros Harb.

 


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