Selon le responsable de l'information du courant des Marada, Sleiman Frangié (un homonyme du chef de la formation), le blocage de la présidentielle se situe au niveau du général Michel Aoun, chef du bloc parlementaire du Changement et de la Réforme.
Après avoir indiqué lors d'une interview à la télévision que le différend entre les deux anciens alliés du 8 Mars est « devenu strictement personnel », M. Frangié a critiqué l'attachement du général Aoun à la présidence de la République, en précisant que l'initiative du chef des Marada « avait été soutenue par le président de la Chambre, Nabih Berry, les chefs du courant du Futur, Saad Hariri, et du PSP, Walid Joumblatt, ainsi que par toutes les personnalités chrétiennes indépendantes ».
Sleiman Frangié avait promis de se retirer de la course à Baabda au cas où une entente nationale se formerait autour d'un autre candidat.
« Nous n'avons pas entendu le général Aoun affirmer à son tour qu'il se retirerait de la course en cas de consensus », a déploré le responsable de l'information, en refusant de faire assumer aux Marada la responsabilité de la vacance présidentielle.
« Même si (le candidat Frangié) se retire, Aoun ne pourra pas accéder à Baabda en raison d'obstacles locaux et régionaux. Si nous sommes aujourd'hui dans une impasse et si nous souffrons à cause de la vacance présidentielle, c'est parce que le général Aoun voit dans la présidence de la République un droit sacré qui lui est imparti », a-t-il ajouté, jugeant « honteux d'outrepasser l'accord de Bkerké, selon lequel l'un des quatre pôles chrétiens, Michel Aoun, Sleiman Frangié, Amine Gemayel et Samir Geagea, qui ferait l'unanimité, accéderait à Baabda ».
Liban - Présidentielle
Pour les Marada, le blocage se situe au niveau de Aoun
OLJ / le 12 août 2016 à 00h00
commentaires (3)
de petits petits pions......sans vision, ni envergure.....fossoyeurs de ce qui subsiste de ce bled pourri jusqu'a la moelle....
Tabet Karim
10 h 46, le 12 août 2016