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Liban : Aoun déplore "l'absence de démocratie" au sein du Parlement

Le général Michel Aoun a prononcé dimanche soir un discours pour marquer la commémoration des rafles du 7 août 2001 dans les rangs des Forces libanaises et des aounistes qui luttaient contre la mainmise syrienne sur le Liban. "Ces jeunes ont été arrêtés pour avoir répété un slogan que très peu de Libanais comprenaient : +Liberté, souveraineté, indépendance+", a dit l'ancien chef du Courant patriotique libre (CPL) et candidat à la présidence libanaise.

"Ce slogan mérite tous les sacrifices (...) Certains voient la nature de leur lutte changer, d'autres poursuivent dans la même voie. Le soulèvement de 2005 (qui a mené au retrait de l'armée syrienne du Liban) était une première étape qui faisait suite à notre lutte qui dure depuis 1988, la lutte pour la liberté", a-t-il encore dit.

Michel Aoun a profité de cette occasion pour critiquer le Parlement libanais, déplorant "l'absence de démocratie" au sein de la Chambre. "Nous avons connu des expériences difficiles au sein du Parlement où il n'y a rien de démocratique", a poursuivi le candidat à la présidentielle, promettant de "libérer l'État et redresser l'économie". "Le CPL a été créé à cette fin, a-t-il assuré. C'est pour cela que nous devons travailler ensemble pour une plus grande efficacité".

Ces propos font suite à la tenue la semaine dernière de la première phase des élections primaires visant à choisir les candidats potentiels du CPL aux législatives de 2017. Le scrutin a été principalement marqué par le score remarquable qu'a enregistré Ziad Abs, radié de la formation 24 heures avant la journée électorale, avec près de 180 voix à Beyrouth I, qui ont été cependant annulées.

"Il n'y a pas un collectif à la tête du CPL, a enfin lancé le général Aoun. Il existe une structure hiérarchique et c'est celui qui est à la tête de la pyramide qui assume toutes les responsabilités."

Le général Michel Aoun a prononcé dimanche soir un discours pour marquer la commémoration des rafles du 7 août 2001 dans les rangs des Forces libanaises et des aounistes qui luttaient contre la mainmise syrienne sur le Liban. "Ces jeunes ont été arrêtés pour avoir répété un slogan que très peu de Libanais comprenaient : +Liberté, souveraineté, indépendance+", a dit l'ancien chef...