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À La Une - Liban

PSNS : Assaad Hardane évincé, Ali Kanso à la tête du parti

"La première préoccupation du parti est le combat contre les groupes terroristes en Syrie", déclare le nouveau chef du parti allié à Bachar el-Assad.

L'ancien ministre libanais Assaad Hardane, qui avait récemment été reconduit à la tête du Parti syrien national social (PSNS, allié au régime syrien) mais qui avait dû faire face à une contestation au sein de sa formation, a annoncé vendredi qu'il renonçait à son poste au profit d'un autre ex-ministre, Ali Kanso. Photo Ani

L'ancien ministre libanais Assaad Hardane, qui avait récemment été reconduit à la tête du Parti syrien national social (PSNS, allié au régime syrien) mais qui avait dû faire face à une contestation au sein de sa formation, a annoncé vendredi qu'il renonçait à son poste au profit d'un autre ex-ministre, Ali Kanso, élu par les membres du parti.

"M. Kanso est digne de confiance et apte à diriger le parti du fait de son parcours au service du PSNS et de son attachement aux intérêts de la formation", a déclaré M. Hardane lors d'une conférence de presse en compagnie de son successeur au siège du parti, dans le quartier de Raouché, à Beyrouth.

La Syrie "vers des victoires nationales"
Donnant un aperçu des priorités du PSNS, le nouveau chef de la formation a affirmé pour sa part que "la première préoccupation du parti est le combat contre les groupes terroristes en Syrie". "La Syrie, sous la direction du président Bachar el-Assad, se dirige vers des victoires nationales", a ajouté M. Kanso.

Il a en outre affirmé que les questions liées à la Jordanie et l'Irak figurent également parmi les préoccupations du PSNS, qui prône la mise en place d'une Grande Syrie.

Sur le plan local, M. Kanso a affirmé que sa formation œuvre à la déconfessionalisation du système libanais et soutient l'armée libanaise et la Résistance (en référence au Hezbollah).

Le 22 juillet, le "tribunal" du PSNS avait donné raison à plusieurs centaines de contestataires de la reconduction d'Assaad Hardane à la tête du parti, lesquels avaient présenté un recours en invalidation du nouveau mandat de l'ex-chef de la formation. La décision du tribunal s'était faite à l'unanimité. Quelques jours plus tôt, 500 membres du PSNS regroupés sous le nom de Mouvement du 8 juillet (date du décès de du fondateur du parti, Antoun Saadé) s'étaient rassemblés à Mar Élias Btina afin d'exprimer leur désapprobation de la reconduction de M. Hardane.

 

Pour mémoire

Dissensions au sein du PSNS à l'issue de la réélection d'Assaad Hardane

L'ancien ministre libanais Assaad Hardane, qui avait récemment été reconduit à la tête du Parti syrien national social (PSNS, allié au régime syrien) mais qui avait dû faire face à une contestation au sein de sa formation, a annoncé vendredi qu'il renonçait à son poste au profit d'un autre ex-ministre, Ali Kanso, élu par les membres du parti.
"M. Kanso est digne de confiance et apte...

commentaires (2)

En bref, it is the same s...t in a different package!

Pierre Hadjigeorgiou

15 h 20, le 05 août 2016

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Commentaires (2)

  • En bref, it is the same s...t in a different package!

    Pierre Hadjigeorgiou

    15 h 20, le 05 août 2016

  • Ce parti est une verrue dans la vie politique du Liban Les déclarations du nouveau président de ce parti ne sont que louanges à la Syrie ou la seule référence qu'il fait sur le Liban est : soutenir l'armée et le Hezbollah. c'est vision est antinomique Ce sont deux armées pour un si petit pays La seule armée légitime est celle de la République libanaise. Le Hezbollah n'est qu'un moignon de l'Iran

    FAKHOURI

    14 h 33, le 05 août 2016

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