Bahreïn a exigé des « excuses » de Téhéran après la substitution par la télévision d’État iranienne du mot « Syrie » par « Bahreïn » dans la traduction du discours du président égyptien attaquant le régime de Damas lors du sommet des non-alignés. Le patron de la télévision iranienne, M. Ezatollah Zarghami, a reconnu les faits hier en invoquant une « erreur » d’un traducteur, selon l’agence iranienne Mehr. Dans un communiqué publié samedi soir, le ministère bahreïni des Affaires étrangères indique avoir « protesté officiellement auprès du chargé d’affaires iranien à Bahreïn, Mahdi Islami, à la suite de la falsification et de la déformation par la télévision d’État iranienne du discours du président Mohammad Morsi ». « Il s’agit d’un véritable acte de fraude et cela constitue le dernier exemple des interventions des médias iraniens dans les affaires de Bahreïn », ajoute le communiqué. Le dossier est d’autant plus sensible que l’Iran, puissance chiite alliée à Damas, soutient le mouvement de contestation de la majorité chiite de Bahreïn contre la dynastie sunnite au pouvoir. Selon la presse égyptienne, Mohammad Morsi a également été cité à tort par l’Iran comme souhaitant « la continuation du régime syrien ».
Bahreïn a exigé des « excuses » de Téhéran après la substitution par la télévision d’État iranienne du mot « Syrie » par « Bahreïn » dans la traduction du discours du président égyptien attaquant le régime de Damas lors du sommet des non-alignés. Le patron de la télévision iranienne, M. Ezatollah Zarghami, a reconnu les faits hier en invoquant une...
commentaires (2)
Traficotage "censuriel" d'un pur classicisme, chez ces "waliïyo-fakïïhàRiens" faussaires !
Antoine-Serge KARAMAOUN
03 h 20, le 04 septembre 2012