Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Accessoires Le come-back du chapeau (photos)

La mode travaille du chapeau... Après avoir épuisé tous les registres de l’inattendu et de la surprise, la voilà coiffée pour accueillir le nouveau millénaire: toques, cloches, bérets, les têtes sont couvertes même si elles ne travaillent pas du chapeau... L’initiative de ce retour en force revient à une jeune Parisienne modiste, qui rénove la tradition. Sabrina Koziol, ayant travaillé longtemps, malgré son jeune âge (25 ans), pour les défilés de la haute couture (Dior, Thierry Mugler), se lance dans la création Ses trente modèles sont espiègles, dans l’esprit du temps, audacieux mais pratiques. Profitant de la technologie moderne (bonnets montés sur ressort, pièces emboîtantes, daim recouvert de sparterie), elle place le chapeau dans une actualité où, voilà longtemps, il avait quitté l’avant-scène. Modèles structurés et esprit frondeur, clins d’œil au passé (cloches, calottes, bonnets) mais recherche de confort, souci de mettre en valeur le visage. Beaucoup d’audace aussi: chapeaux en daim, couleurs inédites, emploi des rayures, drapage. Cette relance du couvre-chef remet également en ébullition la grande prêtresse du chapeau: Marie Mercier. Ex-journaliste, reconvertie en modiste depuis une dizaine d’années, elle a su créer un style et imprimer sa griffe dans la mode parisienne! D’après elle, porter un chapeau permet d’être gaie, fantaisiste, dans la mode, mais avec un esprit ludique. «Styliste et non pas modiste», comme elle le précise elle-même, elle crée deux collections par an à côté d’un nombre de pièces uniques. Pour cet hiver, elle propose des capelines en velours, des hauts-de-forme en tulle drapé, des coiffes incrustées de perles. Mais également des chapeaux corsaire, des cloches rétro emboîtant la tête, des capelines coupées. Un jeune couple, débordant d’enthousiasme et d’idées, contribue de son côté à ce retour de flamme de la mode parisienne pour le chapeau: Anana et Thomas. Esprit frondeur de titi parisien, cloches, bérets, toques, bonnets, calottes en chenille de couleur vive. Mais leur cheval de bataille sont les feutres découpés et recousus en forme de calots à géométrie variable. Ce qui permet de les poser dans un sac et de les ressortir en voiture, en les remettant très facilement en volume.
La mode travaille du chapeau... Après avoir épuisé tous les registres de l’inattendu et de la surprise, la voilà coiffée pour accueillir le nouveau millénaire: toques, cloches, bérets, les têtes sont couvertes même si elles ne travaillent pas du chapeau... L’initiative de ce retour en force revient à une jeune Parisienne modiste, qui rénove la tradition. Sabrina Koziol, ayant...