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À La Une - Liban

Fête de l'armée : Nous poursuivrons nos efforts pour libérer les militaires otages, promet Kahwagi

Le général commandant en chef appelle à adopter une "stratégie globale" contre le terrorisme.

Le commandant en chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwagi. Photo Ani

A l'occasion de la fête de l'armée libanaise, et à la veille du deuxième anniversaire du rapt des militaires otages du groupe jihadiste État islamique, le commandant en chef de l'institution a promis lundi que la troupe poursuivra les efforts afin de libérer ses soldats.

La fête de l'armée a encore une fois cette année un goût amer. Car en plus de l'absence de neuf de ses soldats, retenus par l'EI, le pays est sans président depuis le 25 mai 2014. Aussi, pour la troisième année consécutive, l'armée est privée de défilé et de la cérémonie de remise de leurs épées aux cadets de l'académie militaire, en raison de l'absence d'un chef de l’État.

 

(Lire aussi : « Le gouvernement doit libérer nos enfants, sinon qu'il démissionne »)

 

"Poursuivre les efforts"
"Nous avons le cœur serré aujourd’hui, car la cérémonie de remise des épées aux officiers diplômés est annulée  pour la troisième année consécutive, à l'ombre de la vacance à la présidence", a affirmé le général Kahwagi, dans son ordre du jour à la troupe. "Mais aujourd'hui, nous renouvelons notre serment de défendre le Liban", a-t-il ajouté.

S'adressant aux familles des militaires otages, le commandant en chef de l'armée leur a "promis de poursuivre les efforts avec insistance, afin de libérer les soldats et les ramener à l’institution et à leurs bien-aimés".

 

(Pour mémoire : « Aujourd'hui, je regrette les temps où nous recevions des menaces des ravisseurs... »)

 

"Stratégie globale"
Les sort des neuf militaires capturés par l'EI lors de combats sanglants dans le jurd de Ersal dans la Békaa, en août 2014, est plus que jamais incertain, aucune information sur leur situation n'ayant filtré depuis près d'un an. Leurs proches craignent qu'ils ne soient morts déjà. L'EI a assassiné deux soldats qu'il retenait. D'autres militaires étaient captifs d'un second groupe jihadiste, le Front Fateh el-Cham (ex-Front al-Nosra). Ils ont eu plus de chance. Le 1er décembre dernier, ces seize otages ont été libérés. Deux autres otages n'ont toutefois jamais revu leurs familles. Ils ont été assassinés par leurs ravisseurs.

Sur le plan de la lutte anti-terroriste, le général Kahwagi a appelé à adopter une "stratégie globale". "La lutte contre le terrorisme, un danger global qui menace les pratiques et les cultures de toutes les populations, nécessite une stratégie globale, qui prenne en considération la coordination des efforts sécuritaires internationaux (...)", a-t-il déclaré. Il a souligné que "l'effort militaire national reste essentiel à cette lutte", et assuré à la troupe que tout sera fait afin de l'équiper du matériel et des armes nécessaires à cet effort.

 

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