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Liban - Courant du Futur

Siniora : Certains tentent d’imposer aux Libanais la nomination arbitraire d’un président...

Le chef du bloc parlementaire du Futur, le député et ancien Premier ministre Fouad Siniora, a estimé hier qu'« il est désormais évident pour tous que certains bloquent la présidentielle, ou imposent aux Libanais non pas une élection, mais un processus de nomination arbitraire du président de la République sur base de l'équation: un seul homme bien précis ou personne ».
« Le Liban traverse une véritable crise qui n'est pas une crise de régime, mais plutôt de non-application de ce régime. L'on cherche à empêcher le processus électoral. Lorsqu'il n'y a plus d'élection présidentielle, les institutions se retrouvent paralysées et le Liban est exposé à davantage de dangers, dans la mesure où il se retrouve plus à découvert », a indiqué M. Siniora en marge de ses rencontres hier à Saïda.
« Tous les propos selon lesquels il y aurait une révision de l'accord de Taëf ou une Assemblée constituante sont des formules rapides pour une explosion et plus d'imbrication du Liban dans les conflits régionaux », a souligné le chef du bloc du Futur.
« C'est le Parlement qui prend la décision d'élire le président de la République. C'est à lui qu'incombe la responsabilité de se réunir. Il n'est plus permis de maintenir le blocage de la Chambre de cette manière. Le Parlement doit reprendre son action, même sur base de la législation de nécessité, dont l'un des dossiers fondamentaux est le problème financier », a noté Fouad Siniora, évoquant les prêts facilités dont le Liban devrait bénéficier et qui sont bloqués du fait de l'inaction législative, ainsi que la problématique du budget.
Il a par ailleurs rejeté la responsabilité dans le camp de ceux qui accusent l'Arabie saoudite et le courant du Futur de bloquer l'échéance présidentielle. « Pas une séance électorale n'a eu lieu sans que le courant du Futur ne soit présent. Le courant a annoncé qu'il acceptait les résultats du processus démocratique quels qu'ils soient. Quant à ceux qui ne veulent pas d'élection, ils rejettent toujours la responsabilité sur les autres », a ajouté M. Siniora.
« Le courant du Futur était clair et net concernant la loi électorale. Il était l'un des signataires du projet de loi composite présenté par la commission Fouad Boutros (...). Nous respectons cet engagement et le renouvelons. Celui qui ne veut pas d'un président de la République tente de nous emmener sur d'autres terrains, tandis qu'il bloque et gagne du temps, en pensant que de cette manière, il l'emportera en attendant les développements dans la région », a-t-il conclu.

Le chef du bloc parlementaire du Futur, le député et ancien Premier ministre Fouad Siniora, a estimé hier qu'« il est désormais évident pour tous que certains bloquent la présidentielle, ou imposent aux Libanais non pas une élection, mais un processus de nomination arbitraire du président de la République sur base de l'équation: un seul homme bien précis ou...

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