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Économie

Brèves

Fitch dégrade les notes de Bank Audi et de Byblos Bank
L'agence de notation Fitch Ratings a dégradé vendredi les notes d'émetteurs long terme de Bank Audi et de Byblos Bank, de « B » à « B- », assorties d'une perspective qui passe de « négative » à « stable ». Les notes de viabilité de ces deux banques ont également été dégradées à « B- »
L'agence lie cet abaissement à la récente dégradation mi-juillet de la note souveraine à long terme du Liban de « B » à « B- » pour les titres de dette émis en devises et en livres libanaises, compte tenu de la « forte corrélation entre les risques souverains et bancaires », selon son communiqué. Fitch considère ainsi que la faible capitalisation de ces deux banques est liée à leur forte exposition aux titres de dette publique et certificats de dépôts de la Banque centrale.
Si l'agence souligne par ailleurs « la forte propension des autorités à soutenir ces banques en cas de besoin », compte tenu de leur importance pour le secteur bancaire et l'économie, elle met en doute la capacité de l'État à intervenir pour soutenir le secteur – dont ces deux banques – en cas de crise, du fait de sa faible notation souveraine.
Fitch indique enfin que ces notes pourraient être à nouveau rabaissées dans le cas d'un affaiblissement prolongé de leur environnement opérationnel ou d'une détérioration significative de la qualité de leurs actifs.

Boutros Harb à Chypre pour renégocier le contrat d'Alexandros
Le ministre des Télécoms, Boutros Harb, a clôturé hier sa visite à Chypre, au cours de laquelle il a notamment discuté, avec des représentants de l'opérateur public de télécoms chypriote Cyta, d'une renégociation du contrat liant les deux pays au sujet du câble sous-marin Alexandros.
« Il s'agit de la deuxième réunion, réussie, consacrée à la résolution des problèmes liés à un câble qui représente des intérêts communs pour les deux pays », a affirmé hier M. Harb à l'agence al-Markaziya.
Le Liban avait racheté, en mars 2013, près de 24 % du câble Alexandros qui relie la France, l'Égypte et Chypre et dessert le Liban à travers le câble Cadmos, pour un montant de près de 38 millions de dollars.
« Les négociations ont principalement porté sur le contrat libano-chypriote concernant le câble Alexandros, car M. Harb estime qu'il n'est pas équilibré et œuvre actuellement pour améliorer quelques termes techniques du contrat en faveur du Liban », a confié à L'Orient-Le Jour une source proche du ministre des Télécoms.
« Alexandros est important pour le Liban, car il peut servir de câble alternatif, si le câble IMEWE rencontre des problèmes », ajoute la source précitée. Le câble IMEWE relie l'Inde, le Pakistan, les Émirats, l'Arabie saoudite, l'Égypte, le Liban, l'Italie et la France. Le Liban est propriétaire à hauteur de 11 % du câble IMEWE depuis 2011.
Par ailleurs, les discussions ont également porté sur les éventuelles répercussions de la privatisation de la compagnie Cyta dans un futur proche sur leurs investissements communs avec le ministère libanais des Télécoms. « En cas de changement de statut de la société, en l'occurrence ici de sa privatisation, tous ses engagements seront maintenus », assure la source précitée. Le protocole d'accord signé en mars 2013 prévoyait notamment que le Liban soit actionnaire du nouveau câble Europa, destiné à remplacer Cadmos.
La privatisation de Cyta avait été approuvée par le gouvernement chypriote en décembre 2015, mais le Parlement a demandé un moratoire jusqu'à janvier 2017.

Algérie
Mossack Fonseca associé à un scandale de corruption pétrolière
Le cabinet Mossack Fonseca, au cœur du scandale d'évasion fiscale des Panama papers, a créé 12 sociétés-écrans pour le compte d'une figure centrale d'un scandale de corruption pétrolière impliquant le groupe italien Saipem en Algérie, a révélé hier le Consortium des journalistes d'investigation (Icij).
Fin 2015, cette société, filiale d'ENI, et plusieurs de ses responsables ont été renvoyés en justice en Italie pour avoir versé près de 200 millions d'euros (219 millions de dollars) à des fonctionnaires et hommes politiques algériens, dont l'ex-ministre de l'Énergie Chakib Khelil, pour l'obtention de contrats pétroliers évalués à 8 milliards d'euros (9 milliards de dollars).
Une partie de ces fonds a transité par un réseau de sociétés-écrans créées par Mossack Fonseca pour le compte de Farid Noureddine Bedjaoui, ancien homme de confiance de M. Khelil et lui aussi renvoyé en procès en Italie, affirme l'Icij dans une enquête publiée en ligne.
« 12 des 17 sociétés-écrans liées à Bedjaoui ont été créées par Mossack Fonseca », assure le collectif.
M. Bedjaoui, qui cumule les nationalités française, canadienne et algérienne, est visé par une notice « rouge » d'Interpol, faisant état d'un mandat de recherche pour « associations de malfaiteurs ». Des sociétés-écrans créées par Mossack Fonseca ont été utilisées dans des « dizaines de cas » en Afrique dans des transactions pétrolières et gazières, affirme aussi l'Icij.

Japon
Premier excédent commercial semestriel depuis Fukushima
Le Japon a renoué avec un excédent commercial sur les six premiers mois de l'année grâce au pétrole bon marché, une performance inédite depuis l'accident nucléaire de Fukushima en mars 2011.
Le solde des comptes commerciaux s'est établi entre janvier et juin à 1 814,16 milliards de yens (17 milliards de dollars), contre un déficit de 1 697,62 milliards (16 milliards de dollars) sur la même période un an plus tôt, selon les statistiques publiées hier par le ministère des Finances.
L'archipel avait glissé dans le rouge en 2011, pour la première fois en 31 ans, le sinistre de Fukushima l'ayant contraint à recourir massivement aux importations d'énergies fossiles pour compenser l'arrêt des réacteurs nucléaires. Mais depuis plusieurs mois maintenant, le Japon bénéficie de la chute des cours de l'or noir : au premier semestre, la facture de pétrole et produits dérivés ainsi que du gaz naturel a diminué de l'ordre de 40 %, ce qui a contribué à un recul des importations de 17,2 %.
Dans le même temps, les exportations ont fléchi de 8,7 %, pénalisées par la moindre demande des pays d'Asie ainsi que par le récent regain du yen qui diminue mécaniquement la valeur des recettes encaissées à l'étranger.

Fitch dégrade les notes de Bank Audi et de Byblos BankL'agence de notation Fitch Ratings a dégradé vendredi les notes d'émetteurs long terme de Bank Audi et de Byblos Bank, de « B » à « B- », assorties d'une perspective qui passe de « négative » à « stable ». Les notes de viabilité de ces deux banques ont également été dégradées à « B- »L'agence lie...

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