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Moyen Orient et Monde - Libye

Paris réaffirme son engagement après la mort de trois militaires français

Le président français François Hollande rendant hommage aux trois soldats morts en Libye, lors d’une visite hier au Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier (Dordogne). Mehdi Fedouach/AFP

Trois militaires français sont morts dans des circonstances peu claires lors d'une mission de renseignements en Libye, ont révélé hier les autorités françaises, confirmant pour la première fois la présence de soldats français dans ce pays. « La Libye connaît une instabilité dangereuse. C'est à quelques centaines de kilomètres seulement des côtes européennes. Et en ce moment même, nous menons des opérations périlleuses de renseignements » dans ce pays, a déclaré le président François Hollande. « Trois de nos soldats qui étaient justement dans ces opérations viennent de perdre la vie dans le cadre d'un accident d'hélicoptère », a-t-il ajouté.
Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a aussi déploré dans un communiqué la « perte de trois sous-officiers français décédés en service commandé en Libye » et salué le « courage et le dévouement de ces militaires (...) qui accomplissent, tous les jours, des missions dangereuses contre le terrorisme ».
Les autorités françaises n'ont cependant fourni aucune précision sur les circonstances de l'accident. Selon des sources libyennes, l'appareil aurait été visé dimanche par des islamistes équipés de systèmes sol-air portatifs de type SA-7. Ils ont « probablement été visés par des groupes islamistes dans le secteur de Magroun, à environ 65 kilomètres à l'ouest de Benghazi » (Est), a déclaré un commandant relevant des forces du général Khalifa Haftar. Un membre des forces spéciales du général Khalifa Haftar, chef proclamé de l'armée nationale Libyenne (ANL), basé dans l'est de la Libye, a affirmé que les soldats français tués étaient des « conseillers ». Les combattants qui ont visé l'hélicoptère M17 « essaient de nous attaquer depuis l'ouest de Benghazi afin de pénétrer dans la ville et d'y stopper notre avancée », a ajouté un autre commandant opérant sous les ordres du général Haftar.
La France reconnaissait jusqu'ici que ses avions militaires survolaient le pays – ils l'ont notamment fait à partir du porte-avions Charles de Gaulle – pour collecter du renseignement sur les positions de l'EI. Elle n'avait en revanche jamais confirmé de présence militaire au sol – forces spéciales et/ou agents du Service action du renseignement extérieur (DGSE), opérant dans la clandestinité.

(Source : AFP)

Trois militaires français sont morts dans des circonstances peu claires lors d'une mission de renseignements en Libye, ont révélé hier les autorités françaises, confirmant pour la première fois la présence de soldats français dans ce pays. « La Libye connaît une instabilité dangereuse. C'est à quelques centaines de kilomètres seulement des côtes européennes. Et en ce moment...
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