Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde

Jihadistes de Dacca : un homme politique « abasourdi » par l’implication de son fils

Un homme politique bangladais a témoigné hier de son désarroi après avoir appris que son fils, disparu depuis plusieurs mois, était l'un des jihadistes preneurs d'otages de Dacca, ajoutant que de nombreux jeunes issus de familles aisées s'étaient dernièrement volatilisés. Imtiaz Khan Babul, membre de l'Awami League, le parti au pouvoir, a expliqué à l'AFP que son fils Rohan Imtiaz, âgé de 22 ans, tué samedi matin dans l'assaut des forces de sécurité, était un étudiant brillant. Son comportement ne laissait en rien penser qu'il avait pu être radicalisé avant sa disparition fin décembre. « Je suis resté abasourdi et sans voix en apprenant que mon fils avait fait une chose si odieuse », a déclaré M. Babul, en larmes, à l'AFP. « Je ne sais pas ce qui l'a changé. Il n'y a eu aucun indice suggérant qu'il était en train d'être radicalisé. Il ne lisait quasiment jamais de livres religieux. » D'après le ministre de l'Intérieur Asaduzzaman Khan, les jihadistes étaient des jeunes gens instruits, issus de familles aisées, loin du stéréotype du volontaire venu d'un milieu pauvre et radicalisé dans une madrasa (école coranique). Imtiaz Khan Babul a ajouté qu'il pensait que son fils avait pu subir un « lavage de cerveau » et être radicalisé via Internet.

Un homme politique bangladais a témoigné hier de son désarroi après avoir appris que son fils, disparu depuis plusieurs mois, était l'un des jihadistes preneurs d'otages de Dacca, ajoutant que de nombreux jeunes issus de familles aisées s'étaient dernièrement volatilisés. Imtiaz Khan Babul, membre de l'Awami League, le parti au pouvoir, a expliqué à l'AFP que son fils Rohan...
commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut