Le ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas, a appelé hier à ne pas établir de relation entre terrorisme et camps de déplacés, estimant qu'un tel amalgame aggraverait la situation au Liban.
Dans un entretien à la Voix du Liban, M. Derbas a mis en garde contre « l'établissement de tout lien entre le terrorisme et les camps sauvages des déplacés qui se trouvent sur tout le territoire », parce que, a-t-il dit, « cela serait le chemin le plus court vers l'explosion de la situation dans le pays ».
En réponse à une question sur le fait que le ministre du Travail, Sejaan Azzi, s'est montré disposé à négocier avec le régime syrien le retour des déplacés dans des régions sûres de Syrie, M. Derbas a dit : « Si le gouvernement syrien a un plan pour opérer un retour volontaire des déplacés, il bénéficierait de toute notre coopération. »
Il s'est toutefois empressé d'exprimer son rejet de « toute idée de coordination avec le régime syrien au plan sécuritaire », estimant qu'une telle démarche « entraînerait de gros problèmes sur la scène intérieure ».
Liban
Derbas s’insurge contre l’amalgame entre terrorisme et camps de déplacés
OLJ / le 01 juillet 2016 à 00h00
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