Rechercher
Rechercher

Économie - Liban - Finance

Remises des expatriés : le Liban, 2e bénéficiaire régional, selon l’UBA

Wissam Fattouh, secrétaire général de l’Union des banques arabes (UBA). Photo Ani

Le secrétaire général de l'Union des banques arabes (UBA), Wissam Fattouh, a déclaré dimanche que les remises envoyées vers le Liban ont atteint 7,2 milliards de dollars en 2015, ce qui représente près de 15 % du total des remises envoyées vers les pays arabes (48,8 millions de dollars).
Le Liban est donc le deuxième plus grand bénéficiaire de remises de la région, derrière l'Égypte (19,7 milliards de dollars, soit 40 % du total). « La baisse des prix du pétrole et le ralentissement économique dans les pays arabes producteurs de pétrole ont entraîné une légère diminution des transferts des expatriés vers le Liban de 3,3 % en 2015, ce qui est mieux que l'année 2014, année au cours de laquelle (les transferts) ont baissé de 8,4 % », a ajouté M. Fattouh cité dans un communiqué. Fin avril, la Banque mondiale avait estimé de son côté le montant des remises d'émigrés au Liban en 2015 à 7,16 milliards de dollars.
Les chiffres mentionnés par M. Fattouh proviennent d'une étude de l'UBA qui analyse les transferts de fonds depuis, et vers, les pays arabes, et qui inclut 11 pays : l'Algérie, Djibouti, l'Égypte, la Jordanie, le Liban, le Maroc, le Soudan, la Syrie, la Tunisie, la Palestine et le Yémen.
Depuis 2014, les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) – à l'exception de Bahreïn – font partie des 20 pays au monde à partir desquels les transferts d'argent sont les plus importants, selon M. Fattouh. « En 2014, les transferts envoyés à partir du Golfe par près de 29 millions de travailleurs étrangers ont atteint environ 98 milliards de dollars. Une grande partie est allée vers les pays arabes, et l'autre partie vers l'Inde, les Philippines, le Pakistan, etc. (...) », a-t-il indiqué.
Cependant, malgré les transferts importants reçus par les pays arabes, un « nombre important d'obstacles limite l'utilisation des transferts dans la consommation des ménages », a souligné M. Fattouh. « Ces obstacles incluent l'absence de stratégies nationales pour utiliser ces transferts dans le développement ; la faiblesse relative de l'infrastructure financière liée aux transferts ; le coût élevé des transferts de fonds vers les pays arabes ; et le manque d'information concernant le montant réel de ces transferts, en particulier via les canaux informels ».
Pour surmonter ces obstacles, l'étude de l'UBA émet plusieurs recommandations : réduire le manque d'information via l'amélioration des bases de données et des méthodologies de recherche des bureaux nationaux des statistiques et des Banques centrales ; renforcer le rôle des organisations bancaires officielles dans la réception des transferts, en particulier dans les zones rurales ; réduire les coûts de transfert ; et développer la législation afin de promouvoir les investissements des expatriés dans leurs pays d'origine.

Le secrétaire général de l'Union des banques arabes (UBA), Wissam Fattouh, a déclaré dimanche que les remises envoyées vers le Liban ont atteint 7,2 milliards de dollars en 2015, ce qui représente près de 15 % du total des remises envoyées vers les pays arabes (48,8 millions de dollars).Le Liban est donc le deuxième plus grand bénéficiaire de remises de la région, derrière...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut