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Yémen: les négociateurs évoquent les questions militaires et de sécurité, selon l'Onu

Les protagonistes du conflit yéménite ont discuté de la formation de commissions militaire et de sécurité pour superviser une éventuelle période de transition censée aboutir à la fin d'une guerre qui dure depuis 14 mois, a indiqué mercredi le médiateur de l'Onu.

"Les discussions se poursuivent sur les questions militaire et sécuritaire, y compris les modalités de (la formation) de deux commissions", a indiqué Ismaïl Ould Cheikh Ahmed dans un communiqué.
Les négociations entre les rebelles chiites houthis, soutenus par l'Iran, et le gouvernement, appuyé par l'Arabie saoudite, se déroulent depuis huit semaines à Koweït sous l'égide de l'Onu.

Peu de progrès a été réalisé hormis la libération de certains prisonniers.
Les houthis ont annoncé avoir libéré 187 prisonniers et l'Arabie saoudite a indiqué la semaine dernière avoir libéré 52 enfants capturés alors qu'ils combattaient aux côtés des rebelles.
L'émissaire de l'Onu avait tenté, en vain, d'obtenir des rebelles et du gouvernement la libération de la moitié des prisonniers qu'ils détiennent avant le ramadan, mois de jeûne musulman qui a commencé le 6 juin.

Le ministre yéménite des Affaires étrangères Abdel Malak al-Mekhlafi, qui dirige la délégation gouvernementale, a menacé de se retirer, dans un délai d'une semaine, des négociations si "les Houthis continuent de rejeter la paix".
"Je pense que nous avons encore une semaine" avant que "nous n'atteignons le bout", a-t-il dit sur la chaîne de télévision Sky News Arabia, alors qu'on lui demandait mardi soir combien de temps il allait rester au Koweït. Ce départ concernerait "non seulement la délégation du gouvernement, mais aussi les ambassadeurs des pays (soutenant le processus de paix) et l'envoyé spécial de l'Onu", a-t-il ajouté.
M. Mekhlafi s'est montré circonspect sur les résultats des négociations jusqu'ici, affirmant: "nous avons tourné dans le vide".

Les rebelles refusent de céder sur le retrait des zones qu'ils occupent et la remise des armes lourdes qu'ils ont prises à l'armée, deux demandes pourtant contenues dans une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu.
Ils insistent sur la formation d'un gouvernement de consensus, comme l'a rappelé mardi soir leur chef de délégation Mohammed Abdelssalam.
"Tout accord ignorant notre demande d'une autorité consensuelle serait rejeté", a-t-il déclaré.
Cette autorité doit être composée d'un président, d'un gouvernement d'unité nationale et des commissions militaire et de sécurité, a-t-il expliqué.

Le gouvernement refuse cette proposition, estimant qu'elle mettrait en cause la légitimité du président Abd Rabbo Mansour Hadi qui est reconnu par la communauté internationale.
L'émissaire de l'Onu a indiqué, dans son communiqué, que les deux parties voulaient continuer à négocier en dépit de l'absence de progrès.

Les protagonistes du conflit yéménite ont discuté de la formation de commissions militaire et de sécurité pour superviser une éventuelle période de transition censée aboutir à la fin d'une guerre qui dure depuis 14 mois, a indiqué mercredi le médiateur de l'Onu.
"Les discussions se poursuivent sur les questions militaire et sécuritaire, y compris les modalités de (la formation) de...