Le bureau de presse de Pierre Fattouche, frère du député Nicolas Fattouche, a indiqué hier que ses carrières à Aïn Dara font l'objet de licences d'exploitation légales. Il a par ailleurs demandé aux médias de rapporter les faits « avec précision et objectivité ».
« Nous assurons que tout notre travail se déroule dans le respect des lois libanaises. Nous travaillons en vertu de licences légales délivrées par les ministères concernés. Nous espérons que les médias rapporteront les faits avec précision et objectivité », a indiqué M. Fattouche dans un communiqué. Pierre et Nicolas Fattouche font face depuis plusieurs mois aux protestations des habitants de la région contre le projet de mégacimenterie qu'ils souhaitent transférer de Zahlé vers la localité de Aïn Dara.
« Nous avons saisi la justice à cause d'histoires mensongères dont nous avons été victimes, surtout en ce qui concerne notre supposée irruption dans les locaux de la municipalité de Aïn Dara », a indiqué Pierre Fattouche. Pour rappel, la polémique avait éclaté au lendemain des élections municipales du Mont-Liban, lorsque Pierre Fattouche et ses gardes du corps armés étaient entrés de force, selon des informations de presse, au siège du conseil municipal de la localité et avaient sommé les employés municipaux de renouveler le permis d'exploitation de la carrière de sable que M. Fattouche possède dans la localité. Des informations que le service de communication de Nicolas Fattouche avait démenties.
Un sit-in de solidarité avec le moukhtar du village, Antoine Badre, un membre du conseil municipal, Steven Haddad, l'ingénieur Abdallah Haddad ainsi que l'ingénieur Dib Bade a été organisé vendredi, à Mdeirej. Les quatre hommes avaient été convoqués au poste de gendarmerie du village dans le cadre de la plainte déposée contre eux par Pierre Fattouche.
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