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À La Une - Liban

Municipales : paroles d'électeurs au Liban-Nord et au Akkar

Photos OLJ

Les électeurs du Liban-Nord et du Akkar étaient appelés aux urnes, dimanche, pour la quatrième et dernière étape des élections municipales qui se sont déroulées durant le mois de mai sur l'ensemble du territoire libanais.

Il s'agit là du premier scrutin depuis six ans, date des dernières municipales, dans un pays sans président depuis deux ans, sans nouveau Parlement depuis 2009 -- l'actuel ayant prolongé lui-même son mandat -- et qui est paralysé par des divisions politiques exacerbées par le conflit en Syrie voisine.

Nos correspondants sur place ont interrogé dans ce cadre un certain nombre d'électeurs.


Tannourine
A Tannourine, dans le caza de Batroun, la lutte oppose une liste soutenue par le Courant patriotique libre (CPL) et les Forces Libanaises, et une autre parrainée par le ministre des Télécoms, Boutros Harb, toutes les deux composées par les grandes familles de la localité.
"Nous ne divisons pas les familles mais nous les rassemblons à Tannourine", a déclaré le président du CPL, Gebran Bassil,
Une violente polémique avait opposé dans la semaine Gebran Bassil à M. Harb au sujet de plusieurs dossiers du ressort du ministère dirigé par ce dernier.

Wissam, 23 ans, interrogé devant un bureau de vote à Taanourine, a affirmé avoir voté "pour avoir droit au chapitre et pouvoir critiquer ceux qui ont été élus" "Je vote aujourd'hui pour des gens que je connais bien, par devoir quelque part, même s'ils ne sont pas vraiment compétents", indique ce jeune comptable à notre correspondante sur place Zeina Antonios.

De son côté, Jennifer a affirmé qu'elle avait voté "pour le changement" "Si chacun reste chez soi, je ne vois pas comment on va faire pour changer les choses", a confié cette employée de restaurant de 26 ans, à notre envoyée spéciale.

 

(Voir aussi : Municipales 2016 : le scrutin au Liban-Nord et au Akkar, en images)

 

Tripoli
Pour sa part, Nawal, 65 ans, a affirmé voter pour "le bien" de la localité. "Je viens voter aujourd'hui pour le bien de Tannourine. J'espère que la période à venir sera positive" , a précisé cette mère au foyer de 65 ans, à notre envoyée spéciale sur place Zeina Antonios.

Quatre listes s'affrontent à Tripoli. La liste présidée par Azzam Awada, soutenue notamment par les anciens Premiers ministres Saad Hariri et Najib Mikati, fait face à une liste présidée par l'ingénieur Ahmad Qamareddine, soutenue par l'ancien ministre de la Justice, Achraf Rifi, ainsi qu'à une liste incomplète soutenue par l'ancien député Misbah Ahdab et une quatrième liste composée de quatre membres de la société civile.

Interogé devant un bureau de vote situé dans l'enceinte de l'école secondaire Al-Moarbi Hassan el-Hajj, à Tripoli, Malak, 65 ans, a affirmé voter en fonction des compétences des candidats.
"Voter est un droit élémentaire. Nous avons choisi de voter pour des candidats en fonction de leurs compétences et de leurs domaines de spécialisation, quelles que soient les listes auxquelles ils appartiennent, dans l'espoir de changer les choses", a déclaré cette enseignante à notre correspondante Sandra Noujeim.

  

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