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Agenda - Commémoration

Il y a 27 ans, le cheikh Hassan Khaled était assassiné...

Des religieux et des responsables sunnites se sont recueillis hier devant la tombe de Hassan Khaled.

Le Liban a célébré, hier, le 27e anniversaire de l'assassinat du mufti de la République, Hassan Khaled, tué par la Syrie en 1989. Connu pour sa tolérance et son attachement à la convivialité, le cheikh Khaled a été tué par un attentat à la voiture piégée alors qu'il rentrait à Beyrouth après une réunion à Baabda avec le Premier ministre de l'époque, Michel Aoun.
À l'occasion de cette triste commémoration, le mufti de la République, Abdellatif Deriane, ainsi que des responsables sunnites, notamment le député Ammar Houri, représentant les anciens Premiers ministres Fouad Siniora et Saad Hariri, et les membres de la famille du cheikh Khaled ont visité hier sa tombe à Beyrouth.
Prenant la parole, le cheikh Deriane a noté que « le mufti Khaled était conscient des dangers qui pesaient sur sa vie, parce qu'il menait des pourparlers pour que le Liban, qui était divisé à l'époque, retrouve son unité et sa stabilité. Il était un rassembleur, que ce soit sur le plan de la communauté sunnite ou sur le plan de toutes les communautés libanaises. Il a toujours voulu ménager les relations islamo-chrétiennes, mettant en place avec l'uléma Mohammad Mehdi Chamseddine le pacte de Dar el-Fatwa des dix constantes libanaises, stipulant entre autres que le Liban est un pays définitif pour tous ses citoyens ».
« Le Liban a besoin d'hommes comme le cheikh Hassan Khaled, l'uléma Mohammad Mehdi Chamseddine et le patriarche maronite le cardinal Nasrallah Sfeir », a-t-il poursuivi. « Les musulmans du Liban ont bien versé du sang pour leur pays; le mufti Hassan Khaled et l'ancien Premier ministre Rafic Hariri n'étaient ni les premiers ni les derniers dans ce cadre », a ajouté le cheikh Deriane.
Le fils du mufti assassiné, Saadeddine Khaled, a également pris la parole pour noter que « le Liban fait face actuellement à d'énormes défis. Mon père a toujours lutté contre le confessionnalisme. Il disait qu'il n'y avait ni démocratie ni justice à l'ombre du confessionnalisme », a-t-il ajouté.
L'ancien mufti de la République, Mohammad Rachid Kabbani, a estimé, de son côté, que « les assassins de Hassan Khaled l'ont tué parce qu'ils le craignaient. Ils l'ont tué pour faire taire ceux qui osent défendre la justice et la liberté ».

Le Liban a célébré, hier, le 27e anniversaire de l'assassinat du mufti de la République, Hassan Khaled, tué par la Syrie en 1989. Connu pour sa tolérance et son attachement à la convivialité, le cheikh Khaled a été tué par un attentat à la voiture piégée alors qu'il rentrait à Beyrouth après une réunion à Baabda avec le Premier ministre de l'époque, Michel Aoun.À l'occasion de...