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À La Une - Syrie

Après l'expiration de la trêve, les frappes reprennent à Alep

Frappes intenses du régime sur le fief rebelle de la Ghouta orientale, près de Damas.

Dans le nord du pays à Alep, la deuxième ville du pays divisée entre quartiers gouvernementaux et rebelles, une trêve temporaire a expiré mercredi à minuit sans qu'elle ne soit prolongée. Reuters

La guerre continue de faire rage en Syrie avec des frappes intenses du régime sur le fief rebelle de la Ghouta orientale près de Damas, prise par el-Qaëda et ses alliés d'un village alaouite, communauté dont est issu Bachar el-Assad, dans le centre, et des combats entre rebelles et jihadistes du groupe Etat islamique (EI) dans le sud.

Ce groupe ultraradical a infligé ces deux derniers jours des revers à l'armée syrienne en isolant Palmyre (centre), un mois et demi après la reprise de cette ville antique située en plein désert par les forces gouvernementales aidées par l'aviation russe.

Dans le nord du pays à Alep, la deuxième ville du pays divisée entre quartiers gouvernementaux et rebelles, une trêve temporaire a expiré mercredi à minuit sans qu'elle ne soit prolongée.
Juste après son expiration, deux rebelles ont été tués dans une frappe sur le quartier al-Chaar, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Selon la défense civile, deux barils ont été largués par le régime sur un quartier rebelle, sans faire de victime.

 

(Lire aussi : Alep "aux portes d'un désastre humanitaire")

 

Le 22 avril, des combats avaient fait voler en éclat un cessez-le-feu instauré fin février entre rebelles et forces gouvernementales sous l'égide de Moscou et Washington.
Les deux grandes puissances doivent co-présider une nouvelle réunion le 17 mai à Vienne du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) pour tenter de trouver une solution au conflit qui a fait plus de 270.000 morts et jeté sur les routes des millions de personnes.
Mais pour le coordinateur de l'opposition Riad Hijab, "cela fait cinq ans que le peuple syrien meurt. Nous voulons des actes, et non plus des paroles, de la part de nos amis".

Déclenché par la répression de manifestations contre le régime en mars 2011, le conflit s'est rendu très complexe avec la multiplication des acteurs: le régime veut regagner du territoire avec l'appui de l'aviation russe, les rebelles sont en perte de vitesse, les groupes jihadistes rivaux EI et Al-Nosra défendent leurs territoires, et les forces kurdes ont constitué une région de facto autonome.

La Turquie, qui soutient les rebelles, a dit pour sa part se préparer à "nettoyer" le côté syrien de la frontière de la présence de l'EI, alors que la ville frontalière turque de Kilis est régulièrement frappée par des roquettes attribués par Ankara à l'EI.

 

 

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commentaires (4)

Ils en ont pour au moins encore CINQ ans.... Khâââï !

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

19 h 35, le 13 mai 2016

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Commentaires (4)

  • Ils en ont pour au moins encore CINQ ans.... Khâââï !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    19 h 35, le 13 mai 2016

  • LES HYDRES AUX MULTIPLES TETES DE NOUVEAU AUX PRISES...

    LA LIBRE EXPRESSION

    22 h 01, le 12 mai 2016

  • Thé, Eau, Zed !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    20 h 43, le 12 mai 2016

  • Trêve de plaisanteries. Faut éradiquer.

    FRIK-A-FRAK

    17 h 07, le 12 mai 2016

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