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Armes à feu et explosifs saisis lors d'une vaste opération dans les Balkans

Une quarantaine d'armes à feu, six kilos d'explosifs et onze grenades ont été saisis pendant une opération policière de 48 heures dans les Balkans au cours de laquelle 5.000 policiers ont été déployés, a annoncé jeudi Interpol. Au total, 22 personnes ont été arrêtées au cours de cette opération réalisée du 17 au 19 avril, dont dix en Bosnie, a déclaré de son côté la police bosnienne.

"L'objectif ultime de cette opération est d'empêcher la contrebande d'armes et d'engins explosifs vers les pays de l'Europe occidentale et qui auraient pu éventuellement être utilisés pour commettre des actes terroristes", a affirmé la police bosnienne dans un communiqué.

Les groupes criminels d'Europe de l'Ouest disposent depuis longtemps d'armes provenant des Balkans. Mais elles sont aussi utilisées par les jihadistes, comme les membres des commandos qui ont tiré sur les spectateurs d'une salle de concert et les clients de terrasses de cafés et de restaurants à Paris le 13 novembre 2015.
En plus des armes, 1.300 munitions ont été récupérées par les services de sécurité, selon Interpol.

L'opération s'est déroulée en ex-Yougoslavie (Bosnie-Herzégovine, Croatie, Macédoine, Monténégro, Serbie et Slovénie), a précisé l'organisation policière internationale dont le siège est à Lyon (centre de la France) dans un communiqué.
Près de 43.000 personnes ont été contrôlées aux frontières ou à des points névralgiques du trafic. Interpol a pu ainsi vérifier plus de deux millions d'identités dans ses bases de données.

"Les attaques terroristes récentes en Europe et dans le monde, où des armes à feu ont surtout été utilisées, montrent un besoin de plus de contrôles", a souligné Tim Morris, directeur général des services de police chez Interpol, cité dans le communiqué.
Les armes utilisées pendant les attentats de Paris et ailleurs en Europe ont transité par les Balkans et l'opération d'Interpol a mis en relief un réseau solide dont "il faut interdire le flux".
Les informations récupérées pendant l'opération seront analysées pour vérifier des liens potentiels avec d'autres activités terroristes dans la région et au-delà.

Sur quelque 900 ressortissants des pays des Balkans, notamment bosniens, kosovars, albanais et macédoniens, qui ont rejoint ces dernières années des rangs des jihadistes en Syrie ou en Irak, 300 sont rentrés dans la région et sont considérés comme un danger pour la sécurité, selon les sources policières locales.
Début avril, la police bosnienne avait saisi à la frontière avec la Croatie, pays membre de l'UE, cinq fusils automatiques, plusieurs pistolets et 450 munitions, dans une voiture qui avait pour destination les Pays-Bas.

Une quarantaine d'armes à feu, six kilos d'explosifs et onze grenades ont été saisis pendant une opération policière de 48 heures dans les Balkans au cours de laquelle 5.000 policiers ont été déployés, a annoncé jeudi Interpol. Au total, 22 personnes ont été arrêtées au cours de cette opération réalisée du 17 au 19 avril, dont dix en Bosnie, a déclaré de son côté la police...