Le jugement de la Cour de cassation militaire au sujet de l'affaire de l'ancien ministre Michel Samaha continue de susciter des commentaires de la part de la classe politique. Si le 8 Mars évite de se prononcer sur la question, les figures du 14 Mars, et en particulier du dourant du Futur, ne sont pas avares en réactions positives, estimant qu'avec le jugement alourdi qui condamne désormais l'ancien ministre à 13 ans de détention, justice est faite.
Le chef du bloc parlementaire du Futur l'ancien Premier ministre Fouad Siniora a ainsi déclaré que ce jugement a « préservé la justice et le corps judiciaire ». « Il a aussi protégé le Liban et ses institutions, tout en envoyant un message clair aux Libanais en les invitant à s'attacher à la paix civile, à la loi et à la lutte démocratique, a souligné M. Siniora. Le criminel Samaha est revenu au lieu qu'il n'aurait pas dû quitter, la prison qu'il mérite », a affirmé M. Siniora qui a félicité la justice pour ce jugement équitable et le peuple libanais pour la solidité des institutions étatiques.
De son côté, le ministre Waël Bou Faour a affirmé, dans une déclaration, que le jugement de la Cour de cassation militaire dans l'affaire Samaha est « un coup porté au régime criminel syrien qui a envoyé des explosifs au Liban ». Il a aussi invité toutes les forces politiques libanaises à revoir ses positions à l'égard de ce régime à la lumière de ce jugement.
Même son de cloche chez « la Jeunesse progressiste » qui a publié un communiqué sur la question pour préciser que « Samaha a eu le châtiment que son projet de discorde interne mérite ».
commentaires (0)
Commenter