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Brésil : Rousseff dénonce un "coup d'Etat contre la démocratie"

La présidente brésilienne Dilma Rousseff a dénoncé mardi à Brasilia la procédure de destitution la visant au Parlement comme un "coup d'Etat contre la démocratie" orchestré par l'opposition.

"Je n'ai commis aucun crime, je ne renoncerai jamais, je ne démissionnerai jamais", a clamé la dirigeante de gauche, accusée par l'opposition d'avoir maquillé les comptes publics pour favoriser sa réélection en 2014, lors d'une allocution à la présidence.
"Je ne vais pas mâcher mes mots", a déclaré Dilma Rousseff : "Ce qui est en train de se passer, c'est un coup d'Etat contre la démocratie", a-t-elle déclaré à la presse, à l'issue d'une réunion avec des juristes de renom favorables à sa cause.
La demande de destitution "n'a pas de base légale", a-t-elle réitéré.
"Condamner une personne pour un crime qu´elle n´a pas commis est la pire injustice possible. J´ai déjà été victime de ce crime pendant la dictature militaire", a rappelé l'ancienne guérillera torturée.
"Il est clair que j´aurais préféré ne pas vivre ce moment, mais j´ai suffisamment d´énergie, de motivation et de respect envers la démocratie pour affronter la conjuration contre la démocratie de notre pays".
"C´est pourquoi j´ai une certitude : il n´y aura pas de coup d´État", a-t-elle conclu, acclamée par un public largement acquis à sa cause.

Une Commission spéciale de députés examine depuis vendredi à marche forcée la demande de destitution soutenue par l'opposition.
Elle doit soumettre d'ici un mois un rapport préconisant ou non la destitution de la présidente à l'assemblée plénière des députés.
Un vote des deux tiers des députés (342 sur 513) serait nécessaire pour que la procédure se poursuive devant le Sénat, qui devrait réunir également un vote des deux tiers pour destituer Mme Rousseff, faute de quoi la procédure serait enterrée définitivement.

La présidente brésilienne Dilma Rousseff a dénoncé mardi à Brasilia la procédure de destitution la visant au Parlement comme un "coup d'Etat contre la démocratie" orchestré par l'opposition."Je n'ai commis aucun crime, je ne renoncerai jamais, je ne démissionnerai jamais", a clamé la dirigeante de gauche, accusée par l'opposition d'avoir maquillé les comptes publics pour favoriser sa...