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Culture

Un fils de la galerie s’en est allé

Des projets plein la tête, la quête du savoir en priorité et surtout l'accès au savoir pour tous, telles étaient les interrogations existentielles, parmi tant d'autres, qui intéressaient Ghassan Ghazal.
L'artiste a quitté comme il a toujours vécu, discret, modeste, respectueux, généreux et inquiet.
Il était plus qu'un artiste, c'était un ami, un fils de la galerie, toujours prêt à nous faire part de ses futurs projets d'expositions.
Souvent, je n'arrivais pas à le suivre, il pouvait remplir les 12 mois de l'année en projets. Alors, on discutait et choisissait par priorité le sujet qui le tourmentait le plus. Aujourd'hui, j'éprouve une petite satisfaction d'avoir participé à rendre Ghassan Ghazal heureux à Abu Dhabi Art en novembre 2015. Son projet sur le braille ayant eu beaucoup de succès auprès du public étranger et émirati. Certaines pièces ont été acquises par des collectionneurs. Cela me met du baume au cœur. Il avait la discrétion et l'écoute d'un homme intelligent, le regard pétillant et rieur d'un épicurien.
La famille de la galerie Janine Rubeiz perd en lui aujourd'hui un artiste majeur de cette génération.

Nadine Majdalani
Begdache

Des projets plein la tête, la quête du savoir en priorité et surtout l'accès au savoir pour tous, telles étaient les interrogations existentielles, parmi tant d'autres, qui intéressaient Ghassan Ghazal.L'artiste a quitté comme il a toujours vécu, discret, modeste, respectueux, généreux et inquiet.Il était plus qu'un artiste, c'était un ami, un fils de la galerie, toujours prêt à...
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