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Moyen Orient et Monde - Primaires US

La victoire de Sanders est le rejet de Clinton

Jusqu'à sa décision de poser sa candidature à la présidentielle 2016, le sénateur de 74 ans n'avait pas occupé le devant de la scène nationale.

Bernie Sanders a pu mobiliser une grande coalition au New Hampshire, comprenant une majorité d’électeurs de moins de 45 ans. Shannon Stapleton/Reuters

À Manchester, capitale du New Hampshire, plus d'un millier de personnes attendaient Bernie Sanders à son QG pour célébrer sa victoire tout juste annoncée. Des chansons hippies ont même été entonnées par des hommes et des femmes aux cheveux blancs, anciens Flower People, ce que fut Sanders lui-même à l'époque. À 74 ans, il a gardé la même vision, les mêmes idées et la même ténacité, ce qui lui a valu le respect des (beaucoup) plus jeunes. Dès l'annonce des premiers résultats, la presse écrite et audiovisuelle a titré sur le vote de « confiance » des démocrates du New Hampshire.

Avec les scores obtenus dans cet État, Bernie Sanders, démocrate socialiste, et Donald Trump, vainqueur du Parti républicain, semblent dire à l'Amérique de les prendre au sérieux. Au départ, les establishments des deux partis étaient contre ces deux candidats, mais s'ils avaient perdu, estime un analyste, cela aurait été un désastre pour les deux camps. Sanders a pu mobiliser une grande coalition au New Hampshire, comprenant une majorité d'électeurs de moins de 45 ans, et selon les sondages, ont voté pour Hillary Clinton les plus de 65 ans. Ce fut le cas dans l'Iowa, faisant dire à l'ex-Première dame, en reconnaissant sa défaite : « J'ai encore beaucoup à faire, en particulier auprès des jeunes. » Environ la moitié des électeurs démocrates ont trouvé qu'entre Mme Clinton et M. Sanders, seul ce dernier était honnête et digne de confiance ; quoique peu nombreuses, ses idées et ses visions ont l'avantage d'être claires. Son but principal est de limiter l'inégalité des revenus, d'établir la gratuité des études universitaires et de diminuer les volumes des grandes banques. Autant de raisons qui lui ont permis d'avoir l'avantage sur Hillary Clinton. Et la victoire de Sanders est le rejet de Clinton.


(Lire aussi : Un futur désastre historique pour l’establishment républicain ?)

 

Ancien hippy, accent de Brooklyn
Jusqu'à sa décision de poser sa candidature à la présidentielle 2016, le sénateur Bernie Sanders n'a pas occupé le devant de la scène nationale. Il avait, néanmoins, bien réussi sa fonction de maire de la ville de Burlington (État de Vermont, voisin du New Hampshire). Au Congrès, il était connu pour son étiquette d'indépendant et de féroce opposant de la guerre contre l'Irak, tout comme il s'est opposé à la guerre du Vietnam.

Avec sa première épouse, Deborah Shilling, il choisit de vivre dans une maison d'été dans le Vermont et sans électricité. Au bout de deux ans (1966), le couple divorce. Suit une relation avec Susan Campbell Mott dont il a un fils, Levi, né en 1969, et qui le seconde dans sa campagne actuelle. Aujourd'hui, il a une famille recomposée avec sa seconde épouse, Jane O'Meara Driscoll, qui a elle-même trois enfants d'un précédent mariage.
Bernie Sanders est le fils d'un couple d'émigrés polonais juifs, ayant vécu avec peu de moyens à Brooklyn dont il a gardé l'accent dru. C'est d'ailleurs avec peu de moyens qu'il a collecté le budget de sa campagne électorale. Ayant catégoriquement refusé les donations des grandes firmes, il a compté sur celles du public : à raison d'une participation individuelle de 27 dollars, il est arrivé à en amasser trois millions.

 

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À Manchester, capitale du New Hampshire, plus d'un millier de personnes attendaient Bernie Sanders à son QG pour célébrer sa victoire tout juste annoncée. Des chansons hippies ont même été entonnées par des hommes et des femmes aux cheveux blancs, anciens Flower People, ce que fut Sanders lui-même à l'époque. À 74 ans, il a gardé la même vision, les mêmes idées et la même...
commentaires (3)

Cela n'a aucune espèce d'importance. Le cahier des charges sera signé par l'un comme par l'autre. Idem pour l'autre camp . Le plus important est que les résistants ne s'occupent pas de ce cirque ni n'attendent rien de ces clowns .

FRIK-A-FRAK

12 h 47, le 11 février 2016

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Commentaires (3)

  • Cela n'a aucune espèce d'importance. Le cahier des charges sera signé par l'un comme par l'autre. Idem pour l'autre camp . Le plus important est que les résistants ne s'occupent pas de ce cirque ni n'attendent rien de ces clowns .

    FRIK-A-FRAK

    12 h 47, le 11 février 2016

  • SANDERS DE PAR SES ORIGINES A LE LOBBY JUIF POUR LUI... IL SERA UN AUTRE OBAMA MAIS MANIPULÉ... S'IL EST ÉLU... PAR TÉLÉCOMMANDE DE TEL AVIV...

    ECLAIR

    10 h 15, le 11 février 2016

  • haha Clinton sera presidente !! vous allez voir

    Bery tus

    02 h 12, le 11 février 2016

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