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À La Une - Liban

Présidentielle : Joumblatt et Sleiman ironisent sur Twitter à la veille de la séance électorale

Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, a appelé dimanche les responsables politiques qui entravent l'élection d'un chef de l'Etat à cesser de le faire.

"Est-ce que c'est le président?", ironise le chef du Parti Socialiste Progressiste Walid Joumblatt sur Twitter.

Plusieurs responsables se sont exprimés dimanche, dont certains avec ironie, à la veille de la 35ème séance consacrée à l'élection présidentielle. De nombreux politiciens et observateurs s'accordent à dire que comme les précédentes, cette séance échouera, faute de quorum.

Joumblatt acerbe
Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a évoqué dimanche l'élection présidentielle avec un humour acerbe, en ajoutant le député maronite de Baalbeck, Emile Rahmé, à la liste des candidats potentiels.
"Le voilà. Est-ce Henri Hélou, Sleiman Frangié ou Michel Aoun ? Ce pourrait être Emile Rahmé", a souligné ironiquement Walid Joumblatt sur son compte Twitter, accompagnant son message d'une illustration montrant Aladdin fendant le ciel sur son tapis volant.
Mercredi, Walid Joumblatt avait écrit sur son compte Twitter que "le prochain président arrivera sur un tapis persan", faisant allusion à un futur chef de l'État libanais soutenu par l'Iran.

Henri Hélou est le candidat à la présidence soutenu par M. Joumblatt. De son côté, Sleiman Frangié est soutenu officieusement par le chef du Courant du Futur, Saad Hariri, et le président de la Chambre, Nabih Berry. Michel Aoun est, lui, soutenu par le Hezbollah et le chef des Forces libanaises, Samir Geagea.

 

(Lire aussi : Les SR syriens ont demandé l'assassinat de Joumblatt, affirme un terroriste détenu)

 

Sleiman et Raï pointent le gel du scrutin
Plus tôt dans la journée, l'ancien président de la République, Michel Sleiman, avait ironisé sur "la drôle d'équation" de l'élection présidentielle. "L'équation de la séance du 8 février est amusante", a écrit Michel Sleiman sur son compte Twitter. "Moi, je participe à la séance pour vous élire. Et vous, que faites-vous ?", a-t-il poursuivi, s'adressant aux candidats à la présidence.
La présidence est vacante depuis la fin du mandat de Michel Sleiman, le 25 mai 2014.

 

Dans la matinée, le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, avait appelé les responsables politiques qui entravent l'élection d'un chef de l'Etat à cesser de le faire afin de permettre au scrutin de se dérouler.
"Nous nous adressons à nouveau aux partis politiques et aux blocs parlementaires qui entravent l'élection présidentielle et paralysent les institutions et nous leur demandons de changer de position le plus vite possible car le pays est au bord de l'effondrement", a estimé Mgr Raï dans son homélie dominicale, à Bkerké.
La veille, le Hezbollah avait annoncé qu'il ne se rendra pas à la séance électorale de lundi.

 

 

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Plusieurs responsables se sont exprimés dimanche, dont certains avec ironie, à la veille de la 35ème séance consacrée à l'élection présidentielle. De nombreux politiciens et observateurs s'accordent à dire que comme les précédentes, cette séance échouera, faute de quorum.
Joumblatt acerbe Le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), Walid Joumblatt, a évoqué dimanche...

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"Nous nous adressons à nouveau aux partis politiques et aux blocs parlementaires qui entravent l'élection présidentielle et paralysent les institutions et nous leur demandons de changer de position le plus vite possible car le pays est au bord de l'effondrement", a estimé Mgr Raï dans son homélie dominicale, à Bkerké. AU LIEU DE PONDRE DES HOMELIES QUE PERSONNE NE PREND AU SERIEUX, IL FERAIT MIEUX DE S'OCCUPER DE LA FEDERALISATION DU LIBAN SEULE ISSUE DE SORTIE DE LA CRISE DEVENUE ,AU DELA DES CONJONCTURES REGIONALES OU INTERNATIONALES PROPREMENET STRUCTUCTERELLE. ET CE N'EST PAS IRONISANT SUR LES TAPIS VOLANT OU SUR LES DEPUTEES VOLEURS DE QUORUM QUE LES JOUMBLATTES ET AUTRES SOULEIMANNE POURRONT REGLER LA CRISE DE LA SELECTION PESTILENTIELLE.

Henrik Yowakim

19 h 28, le 07 février 2016

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Commentaires (1)

  • "Nous nous adressons à nouveau aux partis politiques et aux blocs parlementaires qui entravent l'élection présidentielle et paralysent les institutions et nous leur demandons de changer de position le plus vite possible car le pays est au bord de l'effondrement", a estimé Mgr Raï dans son homélie dominicale, à Bkerké. AU LIEU DE PONDRE DES HOMELIES QUE PERSONNE NE PREND AU SERIEUX, IL FERAIT MIEUX DE S'OCCUPER DE LA FEDERALISATION DU LIBAN SEULE ISSUE DE SORTIE DE LA CRISE DEVENUE ,AU DELA DES CONJONCTURES REGIONALES OU INTERNATIONALES PROPREMENET STRUCTUCTERELLE. ET CE N'EST PAS IRONISANT SUR LES TAPIS VOLANT OU SUR LES DEPUTEES VOLEURS DE QUORUM QUE LES JOUMBLATTES ET AUTRES SOULEIMANNE POURRONT REGLER LA CRISE DE LA SELECTION PESTILENTIELLE.

    Henrik Yowakim

    19 h 28, le 07 février 2016

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