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L'Iran ne veut pas de "tensions" dans le monde musulman, assure Rohani

Le président iranien Hassan Rohani a déclaré que son pays ne voulait pas de "tensions" dans le monde musulman, en recevant le Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, qui mène une médiation entre l'Iran et l'Arabie saoudite, a rapporté mardi l'agence officielle iranienne Irna.

"Nous souhaitons développer nos relations et sommes contre toute tension, à condition qu'on respecte les droits des musulmans et les peuples de la région et que l'on respecte les règles diplomatiques et de politesse", a déclaré M. Rohani.
M. Sharif était arrivé dans la journée à Téhéran après une étape en Arabie saoudite où il avait exprimé lundi sa "vive inquiétude", lors d'entretiens avec le roi d'Arabie Salmane ben Abdel Aziz, sur la grave crise opposant Téhéran à Riyad depuis l'exécution en Arabie saoudite d'un dignitaire religieux chiite saoudien très critique du régime.
M. Sharif, qui mène une médiation pour apaiser les tensions entre les deux pays, a aussi "appelé a résoudre les différends par les moyens pacifiques et cela dans l'intérêt de la "oumma" (nation islamique)", selon un communiqué pakistanais.

Le président iranien a pour sa part souligné que "la situation dans la région et dans le monde musulman nécessite la mise en place d'une +coalition+ pour le développement, pas pour la guerre", en allusion à la coalition militaire arabe sunnite qui intervient depuis mars dernier dans la guerre au Yémen.
L'Arabie saoudite est à la tête de cette coalition qui combat les rebelles chiites Houthis, accusés de liens avec l'Iran.

Grandes rivales régionales, l'Arabie saoudite et la République islamique d'Iran s'affrontent par conflits interposés en Syrie, en Irak et au Yémen.
Leur animosité a dégénéré début janvier en affrontement ouvert: Riyad a rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran à la suite d'une attaque contre son ambassade par des Iraniens en colère après l'exécution par l'Arabie saoudite d'un dignitaire chiite saoudien.
Bahreïn, le Soudan, Djibouti et les Iles Comores ont suivi l'Arabie saoudite, rompant eux aussi leurs relations diplomatiques avec l'Iran, tandis que les Émirats arabes unis ont réduit leurs relations diplomatiques et le Koweït a rappelé son ambassadeur à Téhéran.

Selon un compte-rendu de la présidence iranienne, M. Sharif a déclaré de son côté que "le Pakistan cherchait à renforcer la fraternité entre les pays musulmans et à réduire les tensions". Il a ajouté que "le terrorisme et l'extrémisme exploitent les différends qui existent entre les pays musulmans".

Le président iranien Hassan Rohani a déclaré que son pays ne voulait pas de "tensions" dans le monde musulman, en recevant le Premier ministre pakistanais, Nawaz Sharif, qui mène une médiation entre l'Iran et l'Arabie saoudite, a rapporté mardi l'agence officielle iranienne Irna."Nous souhaitons développer nos relations et sommes contre toute tension, à condition qu'on respecte les droits...