Sécurité à l'AIB : Air France affirme oeuvrer avec les autorités libanaises

Suite aux rumeurs faisant état ces derniers jours de failles sécuritaires à l'Aéroport international de Beyrouth, la compagnie Air France a affirmé qu'elle oeuvre avec les autorités libanaises en vue d'assurer la sécurité de ses passagers.

Dans un communiqué publié dimanche, la compagnie ne commente pas les rumeurs en question, se contentant de souligner que la compagnie française "oeuvre en lien avec les autorités libanaises, comme toutes les compagnies aériennes qui desservent le Liban, pour s'assurer de la sécurité des passagers conformément aux réglementations de la sécurité émises par l'aéroport de Beyrouth".

Le 12 janvier, le quotidien As-Safir avait fait état d'une menace sécuritaire qui pèserait sur l'aéroport. Au lendemain de la publication de ces informations, le directeur de l'Aéroport Rafic Hariri de Beyrouth, Fadi el-Hassan, avait assuré à l'agence d'information al-Markaziya que "la sécurité de l'aéroport est bonne et n'est absolument pas menacée".

Samedi, c'est le ministre des Travaux publics et du Transport, Ghazi Zeaïter, qui a assuré que le fonctionnement de l'aéroport est conforme aux conditions et aux normes sécuritaires et techniques requises par l'organisation internationale de l'aviation civile.

Plus tôt, le ministère de l'Intérieur avait également publié un communiqué apportant un démenti catégorique aux informations rapportées par la chaîne LBCI et par l'ancien ministre Wi'am Wahhab qui avaient indiqué en fin de journée que les autorités libanaises avaient déjoué, sur base de renseignements fournis par un Service étranger, une tentative d'attentat contre un avion d'une compagnie européenne.

كانت العمليه ستتم يوم الثامن من كانون التاني وشبيهه بعملية تفجير الطائره الروسيه وكشفتها الاجهزه الاميركيه وبلغت الفرنسيين

— Wiam Wahhab (@wiamwahhab) January 16, 2016

La LBCI a rapporté, qu'"un organe de sécurité étranger a informé les services sécuritaires libanais, il y a deux semaines, d'une possible opération ciblant un avion d'une compagnie aérienne européenne". L'ancien ministre Wi'am Wahhab a affirmé de son côté sur son compte Twitter que l'opération, qui selon lui devait avoir lieu le 8 janvier, a été déjouée "dans sa phase préparatoire". Il assure également que cette opération a été découverte par les "services américains qui ont informé les Français".

Dans son communiqué, le ministère de l'Intérieur souligne que cette information est dénuée de tout fondement et qu'elle ne vise qu'à "perturber le mouvement à l'aéroport"; "La vérité est que deux commissions d'experts français et britanniques ont visité l'AIB et ont donné leurs remarques concernant le travail administratif, technique et sécuritaire à l'aéroport", indique le communiqué du ministère qui souligne sur ce plan que le ministre de l'Intérieur Nohad Machnouk a contacté le ministre Zeaïter ainsi que le président de la Chambre Nabih Berry afin qu'ils "règlent les failles relevées par les experts"."Ces failles portent sur trois points : la coopération entre les différentes administrations à l'aéroport; les effectifs des forces de sécurité; et la sécurité technique", précise le communiqué.

Pour mémoire
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