La France et le Royaume-Unis auraient menacé de boycotter l'aéroport international de Beyrouth pour des raisons de sécurité. Photo d'archives.
La France et le Royaume-Uni auraient menacé de boycotter l'aéroport international de Beyrouth pour des raisons de sécurité, s'il faut en croire le ministre libanais de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, qui a fait part de ses appréhensions au quotidien as-Safir dans son édition de mercredi.
"L'aéroport souffre de problèmes importants qui ne doivent plus être négligés", a déclaré M. Machnouk. Il a ainsi révélé que Londres et Paris ont fait allusion à une suspension des vols. "Ceci est une menace sérieuse, mais qui n'est pas encore définitive", a poursuivi le ministre.
M. Machnouk a indiqué que la France et le Royaume-Uni attendent de voir si le gouvernement libanais va agir pour combler les lacunes en matière de sécurité à l'aéroport de Beyrouth. Le ministre de l'Intérieur a affirmé avoir discuté de la question avec le président de la Chambre, Nabih Berry, "qui a montré sa volonté de faire le nécessaire pour résoudre tout problème de sécurité."
Le ministre des Travaux publics et des transports Ghazi Zeaïter a de son côté affirmé au journal que ce dossier est prioritaire pour lui et que l'aéroport et la sécurité des passagers sont une "ligne rouge". Le ministre a ajouté que le travail est en cours pour que les normes requises par l'Organisation internationale de l'aviation civile et l'Union européenne soient respectées. "Je vais aborder la question devant le Conseil des ministres et demander que les aides nécessaires soient assurées afin que nous puissions remplir les conditions sécuritaires et techniques requises", a assuré M. Zeaïter.
Selon as-Safir, l'aéroport de Beyrouth souffre de lacunes sur plusieurs points dont l'entrée et la sortie des bagages des voyageurs, la qualité de certains appareils de sécurité tels que les scanners, l'état des radars et le nombre insuffisant d'agents des Forces de sécurité intérieure présents sur place.
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commentaires (7)
La France et le Royaume-Uni ont tout à fait raison . La sécurité des passagers est presque inexistante et la verification des passeports nul .
Sabbagha Antoine
22 h 17, le 13 janvier 2016