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Liban - Sécurité

Les habitants d’Ersal appellent l’État à les protéger

C’est sur la route séparant Laboué d’Ersal que la cérémonie officielle marquant les funérailles d’un agent des FSI originaire d’Ersal s’est tenue, pour des raisons de sécurité.

Les compagnons de Zaher Ezzeddine, un agent des FSI tué dans une embuscade vendredi devant son domicile à Ersal, n'ont pas pu accompagner son convoi funèbre – comme il est d'usage chez les militaires – jusqu'à la mosquée où l'on devait prier sur son corps, et cela en raison de la situation précaire dans la localité où des miliciens du groupe État islamique et du Front al-Nosra peuvent sévir à tout moment.
La cérémonie officielle marquant les funérailles du gendarme s'est donc tenue sur la route séparant le village chiite de Laboué de la bifurcation menant à Ersal, en présence de ses compagnons d'armes, d'officiers de l'armée et de la police déployés dans la Békaa ainsi que de représentants du commandant en chef de l'armée, le général Jean Kahwagi, du directeur général des FSI, le général Ibrahim Basbous, et du directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim. Des notables de Laboué et d'Ersal étaient également présents.
Zaher Ezzeddine a été la cible vendredi de plusieurs rafales d'armes automatiques alors qu'il venait de quitter son domicile et montait à bord de sa voiture, dans le quartier de Babeine à Ersal. Originaire de la localité, l'agent, né en 1976, était marié et père de trois enfants. Selon un communiqué publié vendredi par les FSI, il a été la « cible de terroristes ».
Prenant la parole, l'ancien président du conseil municipal d'Ersal, Bassel Hojeiri, s'est demandé « pourquoi l'État est absent d'Ersal. L'affaire n'est pas facile certes, il y a des sacrifices à faire, mais l'État devrait nous protéger. En restant loin d'Ersal, l'État libanais veut probablement éviter une effusion de sang. Mais il faut savoir aussi qu'à Ersal, tous les jours du sang est versé, et il faut que l'État agisse pour nous protéger ». « Nous ne voulons que la présence de l'armée libanaise et de l'État libanais à Ersal », a-t-il souligné en conclusion.

Les compagnons de Zaher Ezzeddine, un agent des FSI tué dans une embuscade vendredi devant son domicile à Ersal, n'ont pas pu accompagner son convoi funèbre – comme il est d'usage chez les militaires – jusqu'à la mosquée où l'on devait prier sur son corps, et cela en raison de la situation précaire dans la localité où des miliciens du groupe État islamique et du Front...
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