Un jihadiste syrien de 20 ans a exécuté en public sa mère qui avait tenté de le convaincre d'abandonner le groupe État islamique (EI), a affirmé hier l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). La mère, Lina, une postière de 40 ans, a effectué les 50 km reliant Tabaqa, où elle habite, à Raqqa, capitale de facto de l'EI, pour implorer son fils, Ali Sakr, de la suivre en lui exprimant ses craintes qu'il trouve la mort dans des bombardements de la ville par la coalition conduite par les États-Unis. Le jeune homme, qui a appartenu successivement aux modérés de l'Armée syrienne libre (ASL) et au Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda, avant l'EI, a aussitôt informé ses supérieurs qui ont arrêté cette femme pour « apostasie ». Il a ensuite abattu mercredi sa mère d'une balle dans la tête devant une centaine de personnes rassemblées sur une place de Raqqa face à la Poste.
L'OSDH a recensé un cinquantaine de « crimes » méritant la mort chez l'EI. Parmi eux figurent notamment l'adultère, l'homosexualité, la zoophilie et le fait pour un jihadiste « d'exposer ses parties génitales ».
(Source : AFP)
Moyen Orient et Monde
Il tue sa mère qui voulait le faire quitter l’EI
OLJ / le 09 janvier 2016 à 00h00
commentaires (2)
Mimétisme, typique d'un comPortement bääSSyriaNique....
ANTOINE-SERGE KARAMAOUN
19 h 46, le 09 janvier 2016