Brèves

Les transferts du Trésor à EDL en baisse de 47,2 %
Selon le rapport mensuel publié par le ministère des Finances, le Trésor a transféré à Électricité du Liban 386,4 millions de dollars durant les quatre premiers mois de 2015, ce qui constitue une baisse de 47,2 % par rapport aux 731,8 millions de dollars à la même période de l'année précédente.
Le rapport précise que 98 % du transfert, soit 378,9 millions de dollars, ont été destinés au paiement des fournisseurs – la Kuwait Petroleum Coporation (KPC) et Sonatrach –, et 2 % ont été alloués au service de la dette d'EDL, soit un total de 7,6 millions de dollars.
La facture des quatre premiers mois de 2015, comparée à la même période de l'année dernière, reflète une baisse des prix des hydrocarbures de 49,2 % et une diminution de 9,5 % des quantités livrées.
Les transferts à EDL constituent la troisième plus importante des dépenses budgétaires globales, après celle du service de la dette et des salaires.

Plus de 2,5 millions de cartes bancaires en circulation
Selon les chiffres publiés par la Banque du Liban, 2 577 810 cartes bancaires étaient en circulation au Liban au premier semestre 2015, en hausse de 6 % par rapport à la fin de 2014, et de 9,2 % par rapport à la fin du premier semestre 2014.
Quelque 97,2 % des cartes bancaires sont détenues par les résidents. Quelque 39 101 points de vente acceptent les paiements par carte, en hausse de 7,9 % en rythme annuel.
Le nombre de distributeurs de billets (DAB) a augmenté de 8,7 % sur un an à 1 658. Ceux installés dans le Grand Beyrouth ont représenté 41,5 % du total, suivis par ceux du Mont-Liban avec 32 %, du Nord avec 9,8 %, du Sud avec 7,6 %, de la Békaa avec 7,4 % et de Nabatiyé avec 1,7 %.

Les livraisons de ciment en chute libre
Les livraisons de ciment ont accusé une forte baisse pendant les 9 premiers mois de 2015, diminuant de 12,19 % à 3,71 millions de tonnes par rapport à la même période en 2014. Selon le Lebanon Brief de la Blom Bank, cette chute est liée à la diminution de l'activité immobilière : le nombre de permis de construire a baissé de 12,51 % en glissement annuel pour atteindre leur niveau le plus bas en 6 ans.

Arabie saoudite
Le prince al-Walid investit dans Lyft
Le groupe Kingdom Holding Co (KHC) du milliardaire saoudien al-Walid ben Talal a annoncé hier avoir dirigé un groupe d'investisseurs pour placer 247,7 millions de dollars dans la compagnie américaine de transport Lyft. Dans un communiqué, KHC indique avoir investi, à lui seul, 104,9 millions de dollars, représentant 2,3 % des parts dans Lyft, spécialisée dans la réservation de voitures avec chauffeur. Sans identifier les autres co-investisseurs, il précise que ses propres investissements dans Lyft sont répartis entre 31 millions de dollars placés dans une augmentation de capital et 73,9 millions de dollars déboursés dans le rachat d'actions d'autres investisseurs.
Fondée en juin 2012 à San Francisco, Lyft affiche une valorisation de 2,5 milliards de dollars, contre quelque 50 milliards pour Uber.

Évasion fiscale
75 banques suisses ont accepté de coopérer avec les États-Unis
75 banques suisses ont jusqu'à présent accepté de lever le secret sur leurs clients américains et de payer un milliard de dollars dans le cadre d'un plan antiévasion fiscale lancé en 2013 par Washington, a annoncé mercredi le département de la Justice américain dans un communiqué.
Fin août 2013, les États-Unis avaient ouvert ce programme de régularisation aux banques suisses désireuses d'éviter des poursuites pénales en échange du paiement d'amende et d'une coopération pleine et entière avec les autorités américaines. Quatre nouveaux établissements helvétiques ont rejoint ce programme, baptisé Lex Americana, précise le communiqué. Aux termes du programme, ces 75 banques sont désormais tenues de « dévoiler entièrement » leurs activités transnationales et de fournir des « informations détaillées » sur les comptes dans lesquels des contribuables américains ont un intérêt « direct » ou « indirect ».
Les 14 banques suisses (Crédit Suisse, Julius Baer...) qui faisaient déjà l'objet d'une enquête quand ce programme a été lancé ne peuvent pas en bénéficier.
« Nous avons déjà commencé à remonter la trace de ceux qui pensent être au-dessus des lois et continuent de cacher leur argent », a affirmé Richard Weber, un responsable du fisc américain.