Le Liban au 6e rang arabe en matière de libertés économiques

Le rapport annuel de l'Institut Fraser a classé le Liban à la 6e place, sur 21 pays arabes étudiés, en termes de libertés économiques. Le Liban était classé 7e en 2014, 5e en 2013 et 4e en 2012 et en 2011.
Cet indice, repris par le Lebanon this Week de Byblos Bank, se base sur 39 variables qui sont rattachées à cinq grands facteurs de liberté économique. Il évalue les pays selon la taille de leur secteur public (dépenses et impôts), la liberté et la sécurité permises par les structures légales en place, l'accès aux financements, la possibilité de commercer à l'étranger ainsi que la régulation du crédit, du travail et du monde des affaires.
Le pays du Cèdre s'est vu attribuer le score de 7,7 points sur une notation de 0 à 10. Le score du Liban est au-dessus de la moyenne régionale qui atteint 6,9 points et de la moyenne régionale hors pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui est de 6,5 points. Le score moyen des pays du CCG atteint 7,8 points. Le rapport prévoit une stagnation de la situation de la liberté économique au Liban en 2016.
Le Liban s'est classé deuxième, derrière le Soudan, en termes de taille du secteur public. Ce facteur mesure à quel point l'allocation des ressources et des biens et services dans un pays repose sur l'initiative individuelle et les marchés plutôt que sur un processus politique.
Le Liban s'est aussi classé 5e en matière d'accès aux financements avec Djibouti, la Jordanie, le Koweït et Oman. Ce facteur mesure le degré de facilité qu'ont les banques à utiliser des devises étrangères à travers des comptes nationaux et étrangers.
L'Institut Fraser est un think-tank indépendant basé au Canada. Il se donne pour mission d'étudier et de mesurer l'impact des marchés et de l'intervention étatique sur le bien-être des individus.