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Liban

Concertations chez Michel Sleiman autour de la présidentielle

L’ancien chef de l’État s’entretenant avec une délégation Kataëb...

Le compromis autour de la nomination du chef des Marada, Sleimane Frangié, à la tête de l'État a été longuement discuté hier par l'ancien chef de l'État, Michel Sleiman, avec les ministres des Télécommunications, Boutros Harb, et de la Jeunesse et des Sports, Abdel Mouttaleb Hennaoui, puis avec une délégation Kataëb comprenant les ministres du Travail, Sejaan Azzi, et de l'Économie, Alain Hakim, ainsi que M. Michel Khoury.
Aucun d'eux n'a pris position par rapport à la solution de compromis avancée et dont l'un des volets porte sur l'élection de M. Frangié à la présidence de la République en tant que candidat du 8 Mars, afin de mettre fin à une vacance qui dure depuis 18 mois. Mais en insistant sur la nécessité de connaître les principes sur lesquels cette candidature est avancée, les personnes réunies ont laissé transparaître leurs réserves. « En ces temps riches en développements, surprises et propositions, il était normal de nous retrouver (avec Michel Sleiman) pour des concertations au sujet des circonstances que traverse le pays, des propositions avancées au peuple libanais, de la position à prendre pour préserver l'intérêt national et empêcher en même temps l'effondrement de l'État et pour sauvegarder les principes sur lesquels les États sont fondés, de manière qu'il n'y ait pas de marchés politiques au détriment des principes nationaux fondamentaux pour lesquels nous avons lutté », a déclaré M. Harb, au terme de la réunion, avant de faire état d'une concordance de vues avec l'ancien chef de l'État.
Il a annoncé que les concertations se poursuivront au sujet des négociations en cours. « Nous prendrons notre décision à la lumière de leurs résultats », a affirmé M. Harb qui a assuré, en réponse à une question, que les discussions autour de la présidentielle n'ont pas éclipsé le dossier des déchets. « Celui-ci est suivi de près, a-t-il affirmé. Lorsque les offres seront obtenues et qu'une décision devra être prise, le Conseil des ministres se réunira. Ce qui est en revanche soulevé au niveau politique n'est que le résultat de la vacance présidentielle et du blocage exercé par certaines parties politiques pour paralyser l'État, les deux étant des moyens de pression exercés sur les forces politiques afin de les amener à accepter n'importe quelle solution, ce que nous rejetons », a poursuivi le ministre.
Après avoir fait état également d'une concordance de vues avec son hôte, Sejaan Azzi a souligné qu'« il est du devoir de n'importe quel candidat à la présidence de la République, qu'il soit Sleimane Frangié ou tout autre candidat du 8 Mars ou du 14 Mars, d'informer l'opinion publique de ses options, de ses positions et convictions ». « Il faut que chaque candidat révèle sa position par rapport à la déclaration de Baabda, à la neutralité du Liban, au Hezbollah, aux armes illégales, à la guerre en Syrie, aux violations (israéliennes) de la frontière et de la ligne bleue, à l'assurance-vieillesse et à d'autres sujets que nous considérons importants, a déclaré Sejaan Azzi. C'est sur base des options annoncées que nous adopterons notre position par rapport à tout candidat », a déclaré M. Azzi qui s'est exprimé contre « les compromis politiques pour la présidentielle », en rappelant qu'Amine Gemayel, ancien président des Kataëb, reste le candidat de ce parti.
Michel Sleiman, qui s'est aussi entretenu avec le nouvel ambassadeur des États-Unis, Richard Jones, n'a cependant pas commenté le débat autour de la présidentielle.

Le compromis autour de la nomination du chef des Marada, Sleimane Frangié, à la tête de l'État a été longuement discuté hier par l'ancien chef de l'État, Michel Sleiman, avec les ministres des Télécommunications, Boutros Harb, et de la Jeunesse et des Sports, Abdel Mouttaleb Hennaoui, puis avec une délégation Kataëb comprenant les ministres du Travail, Sejaan Azzi, et de l'Économie,...

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Bottross Harébbb : "Il était normal de nous retrouver de manière qu'il n'y ait pas de marchés politiques au détriment des principes nationaux fondamentaux pour lesquels nous avons lutté. Ce qui est soulevé au niveau politique n'est que le résultat du blocage exercé par certaines parties politiques pour paralyser l'État, moyen de pression exercés sur les forces politiques afin de les amener à accepter n'importe quelle solution, ce que nous rejetons." ! Tout à fait ce que Geagea affirme lui aussi. Mais alors, pourquoi sont-ils en froid ?

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

07 h 35, le 01 décembre 2015

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Commentaires (1)

  • Bottross Harébbb : "Il était normal de nous retrouver de manière qu'il n'y ait pas de marchés politiques au détriment des principes nationaux fondamentaux pour lesquels nous avons lutté. Ce qui est soulevé au niveau politique n'est que le résultat du blocage exercé par certaines parties politiques pour paralyser l'État, moyen de pression exercés sur les forces politiques afin de les amener à accepter n'importe quelle solution, ce que nous rejetons." ! Tout à fait ce que Geagea affirme lui aussi. Mais alors, pourquoi sont-ils en froid ?

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    07 h 35, le 01 décembre 2015

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