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Liban

Échange aigre-doux Joumblatt-Geagea sur Twitter

La candidature du chef des Marada, le député Sleiman Frangié, a été à l'origine d'un échange aigre-doux, ce week-end, entre le chef du Rassemblement démocratique, le député Walid Joumblatt, et le président des Forces libanaises, Samir Geagea, sur les réseaux sociaux.
Sur son compte Twitter, samedi, Walid Joumblatt, l'un des parrains de l'initiative sur la candidature de Frangié, avait estimé que cette période lui rappelait la période 1988-1990. « Cette période me rappelle ce qui s'est produit il y a 27 ans, à la veille de la présidentielle, lors de la médiation de Robert Murphy. Nous avions eu le même problème. C'est étrange comme certains n'apprennent rien. Voilà comment on rate les occasions. Pourquoi n'apprenons-nous pas des leçons du passé ? C'est étrange et malheureux », a indiqué M. Joumblatt, en référence à l'accord entre l'émissaire américain et le président syrien Hafez el-Assad, qui avait débouché à l'époque sur la candidature du député Mikhaël Daher.
Cette candidature avait été rejetée à l'époque par les trois ténors maronites, Amine Gemayel, président de la République sortant, Michel Aoun, commandant en chef de l'armée, et Samir Geagea, chef des Forces libanaises, ainsi que par le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. Le rejet de la candidature de M. Daher avait été, après la fin du mandat Gemayel en septembre 1988, suivi de deux années de vide présidentiel, ponctuées par deux guerres, et une lutte âpre pour la légalité entre le gouvernement Aoun et le gouvernement Hoss.
Sans le nommer, Samir Geagea a répondu, toujours sur Twitter, au chef du Parti socialiste progressiste. « Certaines personnes se préoccupent trop de l'histoire. Si seulement elles pouvaient s'occuper un peu du présent », a-t-il dit, en allusion à M. Joumblatt.
La réaction de Walid Joumblatt a fusé hier, ponctuée, comme d'habitude, d'émoticons.
« Je me permets de remarquer que certains parmi le public souverainiste ressemblent à certains du public de la moumana'a », a-t-il dit, sans citer M. Geagea, qu'il a comparé à « un rocher massif en voie d'éboulement », en usant d'un vers d'al-Moutanabbi. Avant de souligner : « Remarquez bien que j'ai utilisé le mot "rocher". »
« Il semble que mes propos aient heurté les sentiments de certains (...) et que je sois devenu le mal absolu pour certains souverainistes et d'autres de la moumana'a. Le mieux est pour moi de retourner à mes lectures », a-t-il ajouté, avant de changer de sujet. « Concentrons-nous sur l'opération d'échange » des otages entre l'État libanais et al-Nosra, a-t-il conclu.

La candidature du chef des Marada, le député Sleiman Frangié, a été à l'origine d'un échange aigre-doux, ce week-end, entre le chef du Rassemblement démocratique, le député Walid Joumblatt, et le président des Forces libanaises, Samir Geagea, sur les réseaux sociaux.Sur son compte Twitter, samedi, Walid Joumblatt, l'un des parrains de l'initiative sur la candidature de...

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UN FLIRT CAMÉLÉONO-HAKIMIEN !!!

LA LIBRE EXPRESSION

17 h 37, le 30 novembre 2015

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Commentaires (2)

  • UN FLIRT CAMÉLÉONO-HAKIMIEN !!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    17 h 37, le 30 novembre 2015

  • Lorsque nous qualifions une partie politique de "souverainiste" cela implique de facto que les autres ne le sont pas! S'ils ne le sont pas, ce sont donc des traîtres a la patrie, aussi puissant soit ils, et il faut les combattre pour sauver le pays! Dans de tels situations il n'y a pas de juste milieu, soit nous sommes patriotes soit des traîtres! Ou se place-t-il? La est la question! Qu'il se la pose cette p... de question et nous réponde une fois pour toute!

    Pierre Hadjigeorgiou

    14 h 37, le 30 novembre 2015

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