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Nos Lecteurs ont la Parole - Antoine SABBAGHA

Triste indépendance

Certains peuples vivent pour avoir un peu de tranquillité, mais chez nous au Liban, les mentalités n'ont toujours pas évolué ; les droits de l'homme sont constamment bafoués ; les innocents, démunis, sont tous les jours persécutés, et les otages de Ersal toujours emprisonnés. Du mot indépendance, il nous reste un souvenir. Jamais les Libanais n'ont été aussi divisés pour élire un président de la République, qui redorera au moins l'image du Liban. Le terrorisme, quant à lui, bat son plein.
Certaines âmes maudites sont toujours manipulées,et ne reflètent jamais d'ailleurs ni le respect ni les valeurs de leurs communautés. Face à ce tableau morose, il est triste d'assister au laxisme total du Libanais. Les dizaines de mouvements sociaux qui ont déferlé dans les rues avec des noms folkloriques ont abouti à un fiasco total.
Chaque groupuscule chante sa chanson, sans coordination avec les autres mouvements. Et le pire à craindre dans les jours à venir est que la communauté internationale déclare que le Liban est un «État failli». Alors, bonjour l'indépendance, et qui sait sous quelle tutelle retombera de nouveau notre
pays.
Tout ceci est d'une tristesse infinie.

Antoine SABBAGHA

Certains peuples vivent pour avoir un peu de tranquillité, mais chez nous au Liban, les mentalités n'ont toujours pas évolué ; les droits de l'homme sont constamment bafoués ; les innocents, démunis, sont tous les jours persécutés, et les otages de Ersal toujours emprisonnés. Du mot indépendance, il nous reste un souvenir. Jamais les Libanais n'ont été aussi divisés pour élire un...

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