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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

La hotte de Jacquot, May et Émilie...

Les traditions ont la peau dure. Noël brillera de ses feux, malgré tout. Les grandes surfaces ont déjà pris des airs de fête et les marchés de Noël sont lancés. Le rush démarrera demain mercredi à la boutique du musée archéologique de l'Université américaine de Beyrouth, où, pour l'édition 2015, Jacquot Ayoub, May Abou Adal et Émilie Barakat ont engrangé de beaux objets riches en symboles, telle la série d' « eye idol » dont les yeux démesurés, peints à la feuille d'or, attirent le regard comme des aimants. Inspirées des offrandes votives, dédiées à une divinité du nord de la Syrie et de la Mésopotamie méridionale, ces statuettes en résine, réalisées par Nayla Iliya Romanos, sont censées apporter protection. Autour d'elles se regroupent les tortues enfumées de Lola Gavin qui évoquent sagesse et persévérance ; les figues de Karine Lteif et de Najwa Nahas, symbole de la survie. Plus loin, Michèle Assaf Kamel dévoile ses céramiques et Lina Cortas ses nouvelles créations : des vases sculptés suivant la technique du ruku. Les étals abondent de couronnes de Noël exécutées dans les ateliers palestiniens de Inaash ; d'éventails (Liane Rabath), de bougies (Rami Khoury), d'écharpes (Nathalie Fallaha), de pochettes et de foulards made in Ouzbékistan. Et, comme chaque année, les créatrices de bijoux, Nada Zeiné et Randa Rizk, sont au rendez-vous.
Tout doit finir dans la hotte du père Noël !

Exercice périlleux...

Une double surprise attendait Gilberte Zouein au déjeuner donné par Aline Fattal au Taillevent : une forêt-blanche aux macarons et fruits exotiques trop goûteux, confectionnée par le chef Maroun Chédid, à l'occasion de son anniversaire ; et juste au moment de la servir, son fils Jean-Michel Nadim Abou Hamad, débarquant tout droit de l'avion pour entonner le traditionnel Happy Birthday aux côtés de Nayla Bassili, Mona Issa el-Khoury, Marianne Karagulla, Dalal Joumblatt, Alice Eddé, Arlette Hayek, Salma Tabbara, Alice Tamer, Josette Tamer, l'émira Carla Chéhab, Denise Arida, Stéphanie Fattal et d'autres encore. Ce jour-là, Nayla Nabil Kettaneh, Naïla Kunigk, May Abou Adal, l'ambassadrice d'Autriche Ursula Fahringer, May Eddé, Marie-Claude Bitar, Lamia Abillama se sont prêtées au jeu du test vin : devant une série de bouteilles au bouchon en caoutchouc qui concentre les arômes au niveau du nez, elles devaient déceler les différents parfums volatils exprimés par le vin. Mais, apparemment, toutes ont échoué ! Consolation (de taille) : les plats concoctés par le chef Chédid étaient renversants, et, en quittant, elles ont emporté un sac renfermant un tire-bouchon, un stop-gouttes et une cotation des millésimes... offert par Aline.

L'art en rempart

Avec l'École de Paris pour les affaires internationales qu'il dirige depuis 2010, le Fonds arabe pour l'art et la culture (Afac) « est une des plus belles choses qui m'ait été donné de créer », confie Ghassan Salamé à François Abi Saab, lors du gala de levée de fonds, qui a réuni au Legend Venue, à Nahr el-Kalb, quelque 450 personnes de différents horizons socioprofessionnels. L'ancien ministre de la Culture a de quoi être fier : en neuf ans, Afac a réalisé un beau parcours. L'ONG créée pour subventionner les projets d'écrivains et d'artistes du monde arabe, qui s'illustrent par leur sens de créativité et d'initiative, jongle avec une enveloppe de neuf millions de dollars. À ce jour, 840 bourses ont été octroyées. Parmi les bénéficiaires, Ely Dagher, détenteur de la Palme d'or du court-métrage au festival de Cannes ; le cinéaste syrien, Oussama Mohammad, lauréat du prestigieux Prince Claus Award, et un Égyptien qui a décroché le 1er prix au Festival international du film documentaire d'Amsterdam. Certains artistes ont pu exposer leurs œuvres à la Biennale de Venise. Gratuitement ! Et leurs clichés au Brooklyn's Photoville Festival. En septembre dernier, huit courts-métrages financés par Afac ont été projetés au MoMa, devant 70 000 personnes, prouvant qu'il n'y a pas que des fous furieux dans cette partie du monde. Mais des hommes qui aiment le beau et le bon. « La violence, le fanatisme et le terrorisme font désormais partie de notre quotidien et se manifestent de diverses façons que nous ne réussirons à arrêter que par une arme que les terroristes ignorent encore : adoptons l'art et la culture comme notre arme de choix », a dit Ghassan Salamé dans son allocution ce soir-là.

Clins d'œil...
Le dîner, organisé par Néda Ziadé et Roula Douaidy (Events Production), a mis en exergue le travail des boursiers d'Afac par le biais d'une installation présentée par l'artiste Hussein Beydoun en hommage aux réfugiés syriens ; d'une exposition de photos d'Omar Imam et de bandes annonces d'une série de courts-métrages réalisés en 2015. La soirée a été clôturée par le salut festif que Bar Farouk rend au terreau musico-culturel de la capitale, Sabah, Omar el-Zeeni, Philémon Wehbé et Chouchou.

Les convives...
Étaient présents le ministre Nabil de Freige, le député Henri Hélou et Marianne, le président de l'Open Society Foundation à New York, Chris Stone, le vice-président de la Fondation Doen à Amsterdam, Idriss Nour, Jean et Albert Boghossian, Tarek et Éliane Mitri, Salim Wardy, les ambassadeurs de Belgique et du Maroc, Joe et Mona Issa el-Khoury, Farouk et Amale Jabre, Charles et Lisa Abou Adal, Camille et Leila Ziadé, Mounir Douaidy, Louma Salamé de Montferrand, chargée de la communication à l'Agence France Museum à Abou Dhabi ; Marie Munier, Mona Bassili Sehnaoui, Aimée Boulos, Dala Bahadrian, Chukri et Nada Khoury, Razane Chatti, Gaby Daher, Joumana Jamhouri, Samir Hadchiti, Ghassan Zard Abou Jaoudé, Michèle Philippides, Nagi et Houda et Skaff, Rafic et Roula Bazergi, Nabil et Sumi Hokayem, Chafic et Jeanine Tabet, ainsi que des lauréats d'Afac, notamment Akram Zaatari, Zeid Hamdan et Élia Sleiman. Sans oublier les membres de l'association, Abla Lahoud, Olfat Jaffali, Amr Ben Halim, Sawsan Jafar, Nabil Kaddumi et le directeur exécutif Oussama Rifahi.

Chez Mikati...
Vendredi soir, May et l'ancien président du Conseil Nagib Mikati avaient réuni autour de Ghassan et Mary Salamé un groupe d'amis, notamment, l'ancien ministre Nicolas Nahas, la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Sigrid Kaag, et son époux (un diplomate palestinien), le chargé d'affaires de l'Ordre souverain de Malte au Liban, François Abi Saab, (et Gaby), Taha et Nada Mikati, Samir Lahoud, le directeur de la MBC à Dubaï, Mazen Hayek, Rima Maktabi, Gaby et Mimi Tamer, Micky et Salwa Tuéni, Jacques Sarraf, etc.

ditavonbliss@hotmail.com

La hotte de Jacquot, May et Émilie...
Les traditions ont la peau dure. Noël brillera de ses feux, malgré tout. Les grandes surfaces ont déjà pris des airs de fête et les marchés de Noël sont lancés. Le rush démarrera demain mercredi à la boutique du musée archéologique de l'Université américaine de Beyrouth, où, pour l'édition 2015, Jacquot Ayoub, May Abou Adal et...

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