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Koweït : vif débat au Parlement sur une cellule accusée d'être liée à l'Iran

Le Parlement koweïtien a été le théâtre mercredi d'un vif échange entre députés sunnites et chiites sur le procès de 26 suspects accusés de liens avec l'Iran et le Hezbollah libanais et d'avoir préparé des attaques dans l'émirat.

Vingt-cinq Koweïtiens, tous chiites, et un Iranien sont jugés depuis le 15 septembre dans le cadre de cette affaire. A l'ouverture du procès, les Koweïtiens avaient nié tout lien avec l'Iran ou le Hezbollah chiite.
"L'Iran trame des complots contre le Koweït (...) L'Iran est responsable des cellules terroristes", a lancé le député islamiste Ahmad al-Azemi.

Un autre député, Abdallah al-Turaiji, a estimé que toutes les armes saisies dans le cadre de cette affaire avaient été acheminées dans le pays depuis l'étranger, une claire référence à l'Iran. Lors de l'annonce le 13 août du démantèlement de la cellule, le ministère de l'Intérieur avait fait état de la saisie de "144 kilos de TNT (...) 19 tonnes de munitions", et de nombreuses armes dont 56 roquettes.

L'élu chiite Adnane Abdelsamad a exhorté les membres du Parlement à ne pas se livrer à des conclusions hâtives avant que la cour n'énonce son verdict. "Nous sommes contre le terrorisme et ceux qui travaillent contre le Koweït (...) mais certaines personnes ont écopé de jugements injustes pour nous terroriser" (les chiites), a-t-il dit.

Ce député a par ailleurs affirmé que certains des aveux faits par les accusés avaient été obtenus sous la torture, ajoutant que la plupart des armes saisies dataient de l'époque de l'occupation irakienne du Koweït (1990-91).

Lors du débat, certains députés ont accusé leur collègues chiites d'être des "avocats de l'Iran". Le tribunal jugeant l'affaire doit entendre jeudi la défense avant de fixer une date pour l'annonce du verdict. L'Iran a démenti tout lien avec les suspects. Les chiites représentent environ 30% des 1,3 million de Koweïtiens et comptent sept des leurs dans le Parlement de 50 membres.

Le Parlement koweïtien a été le théâtre mercredi d'un vif échange entre députés sunnites et chiites sur le procès de 26 suspects accusés de liens avec l'Iran et le Hezbollah libanais et d'avoir préparé des attaques dans l'émirat.
Vingt-cinq Koweïtiens, tous chiites, et un Iranien sont jugés depuis le 15 septembre dans le cadre de cette affaire. A l'ouverture du procès, les...